Rodez, capitale de l’Occitanie rouergate

Ils voulaient être 4 000, ils n’auront été finalement que la moitié, à défiler hier dans les rues de la préfecture à l’occasion du Grand passacarriéira de Rodés organisé à l’appel de la coordination occitane de l’Aveyron. Sans aucun doute à cause d’un samedi qui n’avait rien de printanier, entre vent froid et pluie.
Mais venus du Sud, du Nord ou de l’Ouest, les militants et militantes de l’Occitanie présents hier, n’en ont pas moins affirmé avec cette manifestation bigarrée, leur forte volonté de revendiquer et de défendre une langue et une culture fortement ancrées en Rouergue et au-delà.

S'affirmer fièrement occitan

Tout au long de la journée, entre messe matinale à la cathédrale, défilé ouvert par les brebis et où l’on a retrouvé les écoles bilingues du département, plusieurs groupes folkloriques et confréries, groupes musicaux et banderoles, bal traditionnel, aligot et concert en soirée à la salle des fêtes, l’occitan a su mettre en valeur sa diversité patrimoniale. "Une journée pour affirmer cette fierté de donner envie aux gens de se réapproprier leur culture", clame Paul Bony, président du centre culturel occitan du Rouergue.