Fixé, Geniez avance à nouveau

Exit la mononucléose, l’hypothèse du virus et, surtout, le doute. Alexandre Geniez sait désormais quel mal le rongeait cet été et lui coupait les jambes au point de le faire abandonner en Pologne ou renoncer à la Vuelta.  "C’était une inflammation intestinale qui a eu pour conséquence des carences alimentaires, explique le grimpeur. Après le Giro, je n’avais pas voulu couper pour faire le Tour de France et c’est arrivé à ce moment-là."  Non retenu pour la Grande Boucle par la FDJ.fr, le Flavinois ne regrette néanmoins pas d’avoir tiré sur la corde. "Non, ce n’était pas une erreur. Je voulais faire le Tour. Maintenant, je suis soulagé de savoir d’où ça vient et de voir ce que c’est."

«Ça revient petit à petit»

Soulagé, Alexandre Geniez a même de quoi être optimiste. Après avoir «zappé» le tour d’Espagne, il a pu reprendre la compétition avec le Tour du Doubs, le Tour de Wallonie et, dimanche dernier, le Grand Prix d’Isbergues. Et côté sensation, la tendance est à l’éclaircie. "Ça revient petit à petit,reconnaît-il. Isbergues, surtout, m’a fait du bien à la tête car j’ai tenu quasiment toute la journée et j’ai à nouveau fait mal aux copains!" Mais l’Aveyronnais est encore loin de sa forme optimale. Il va encore y travailler ce week-end avec le Tour du Gévaudan puis, dans la foulée, le Tour de Lombardie avant de finir par le Tour de Pékin. Avant de couper, enfin, du 15 octobre au 15 novembre."Je vais profiter de la coupure d’un mois sans vélo pour vraiment récupérer".