Le procès en appel de Marc Féral reporté sine die

  • Marc Féral avait été condamné à 24 ans de réclusion.
    Marc Féral avait été condamné à 24 ans de réclusion. Archives Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Justice. L’ancien gérant de la discothèque baraquevilloise Le Rétro devait comparaître devant la cour d’assises de l’Hérault pour son procès en appel. La session a été reportée car le président de la cour a été victime d’un problème de santé. Marc Féral avait été condamné à 24 ans de réclusion pour l’assassinat de Jean-Paul Chardenoux.

Marc Féral espérait alléger sa peine à l’issue de son procès en appel qui devait débuter en début de semaine, à Montpellier. C’était sans compter sur une situation inédite : Joël Mocaer, le président de la cour d’assises de l’Hérault, a été victime d’un problème de santé, mercredi dernier, juste avant de débuter l’audience.

Les débats sont donc suspendus et remis à une date qui reste encore à définir mais qui sera vraisemblablement lointaine : le calendrier des assises de l’Hérault est déjà fixé jusqu’à la fin de l’année.

À l’issue de son procès à Rodez, en janvier 2014, Marc Féral avait été condamné par la cour d’assises de l’Aveyron à vingt-quatre ans de réclusion, dont seize ans de sûreté, pour le meurtre avec préméditation, commis en 2010, de Jean-Paul Chardenoux, un garagiste d’Espalion.

Une peine plus lourde que celle requise alors par l’avocat général, Bernard Salvador, qui avait demandé vingtans de réclusion criminelle.

Le 18 août 2010, Marc Féral, ancien gérant de la discothèque Le Rétro à Baraqueville, se rend à Espalion. « Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête. Un court-circuit. J’ai explosé », explique-t-il au cours de l’audience.
Il va à la rencontre de Jean-Paul Chardenoux, garagiste, qui a entretenu une liaison avec une ancienne compagne de Féral. Celui-ci ne l’a jamais supporté. Après lui avoir tiré dessus, il retourne son arme contre lui mais, selon Marc Féral, le fusil glisse. Il se blesse grièvement au bras.

Une fois devant les juges, il a reconnu la préméditation de son crime, alors qu’il avait jusque-là toujours nié avoir calculé son geste. « Je suis parti avec un fusil chargé. J’ai tiré sur un homme qui ne m’avait jamais menacé. J’avais sûrement décidé de le faire avant de partir », avait déclaré Marc Féral devant la cour d’assises de l’Aveyron.

Ses avocats, Me Luc Abratkiewicz et Me Michel Konitz, avaient, à l’issue du procès, exprimé leur intention de faire appel.
Et ce, « pour que Marc Féral vive un autre procès, plus serein, hors de l’Aveyron ».

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