Damien Alary plaide pour Montpellier "capitale agricole"

  • Carole Delga et le président de la région Languedoc-Roussillon, candidats à la présidence de la future région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrenees.
    Carole Delga et le président de la région Languedoc-Roussillon, candidats à la présidence de la future région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrenees. AFP RAYMOND ROIG
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon Damien Alary ont réclamé que Montpellier reste la "capitale agricole", après la fusion avec la région Midi-Pyrénées. 

Le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon Damien Alary et les présidents des chambres d'agriculture des cinq départements ont réclamé lundi que Montpellier reste la "capitale agricole", après la fusion avec la région Midi-Pyrénées.

"Je souhaite que Montpellier reste la capitale agricole et je demande que la nouvelle Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt soit ici" à Montpellier, a indiqué Damien Alary, au cours d'une conférence de presse, arguant que le secteur agricole "est une des grandes forces du Languedoc-Roussillon, avec 8,6 milliards d'euros de retombées, contre 5,7 milliards en Midi-Pyrénées".

Sud de France 

M. Alary a aussi insisté sur le succès de la marque ombrelle, Sud de France : "3 000 produits sont aujourd'hui labellisés par cette bannière. En comparaison, la marque Sud Ouest de France n'en représente que 300. Il faut donc que Sud de France soit l'unique marque et cela pourrait même devenir le nom de la future grande région", a-t-il affirmé. Dans le cadre de la fusion, "si par exemple la préfecture de région devait se retrouver à Toulouse, alors j'exigerais que l'Hôtel de région reste à Montpellier", a-t-il affirmé.

"Partage des pouvoirs" 

M. Alary a précisé qu'il rencontrerait le 19 mai, le président de la République à l'Elysée, accompagné des présidents des cinq conseils généraux du Languedoc-Roussillon, pour évoquer les modalités de la fusion et cette volonté "d'harmonisation et du maintien de l'équilibre avec Toulouse". Mi-avril, le maire DVG et président de la métropole de Montpellier, Philippe Saurel, avait exigé pour sa ville un "partage des pouvoirs" avec Toulouse. Il avait ajouté qu'il ne laisserait pas "la grande région et Solférino (siège du PS à Paris, ndlr) tenir en laisse la métropole de Montpellier".

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