Qui mérite de remporter le titre 2015 ?

Le trophée des sports revient en cette fin d’année 2015. Plus fort et plus complet que jamais, il vous propose d’élire à partir d’aujourd’hui votre sportif aveyronnais, celui qui vous a marqué, étonné ou fait vibrer sur l’année civile. Nous en avons sélectionné douze, Aveyron oblige, mais désormais, c'est à vous de choisir. À vos claviers !

• Escrime Rodez Aveyron (escrime)

Ils sont quatre, défient tous les pronostics et sont définitivement devenus fantastiques cette année. Àla pointe de leur épée, Nikolaï Novosjolov, Daniel Jérent, Fabrice Jeannet et Jonathan Bonnaire ont continué leur moisson de médailles: un troisième titre de champion de France par équipes depuis 2012 et, surtout, une médaille d’argent européenne. Un triomphe qui est aussi celui d’un homme, leur maître d’armes Bruno Gares, et d’un club, l’Era, qui font des miracles sans moyens.

• Marine Cabirou (Cyclisme)

De la graine de championne, assurément! Encore juniors, la Millavoise est devenue en septembre dernier championne du Monde de VTT descente dans sa catégorie d’âge! C’était en Andorre et après avoir été contrainte d’observer une longue période de convalescence suite à une fracture d’une vertèbre. Une sacrée revanche pour la casse-cou qui compte bien ne pas s’arrêter là et dévaler toujours plus vite les pentes vertigineuses du circuit mondial, élite cette fois !

• Flavie Lemaitre (football)

À 27 ans, la Sarthoise a atteint l’âge de la maturité footballistique. Son année 2015 l’a démontré: pour sa 6e saison au Raf, la buteuse arrivée à l’époque de la D2 a explosé ses compteurs personnels. Bilan, 14 buts inscrits en 21 matches de D1 (et 2 en coupe). Un total encore plus impressionnant lorsqu’on le met en parallèle avec celui de monuments comme Gaëtane Thiney (Juvisy) ou Marie-Laure, Delie (PSG), avec lesquelles Lemaitre a partagé le rang de 6e meilleure gâchette de l’élite du foot féminin français. Et depuis septembre, la Rafette a déjà fait trembler les filets à deux reprises.

• Jean-Michel Da Cunha (rallye)

«Toujours placé, jamais gagnant. Ça, c’était avant», écrivions-nous le 12 juillet dernier. La veille, le Bozoulais Jean-Michel Da Cunha (à droite sur la photo), copiloté par le fidèle Sébastien Durand, a enfin remporté son premier rallye du Rouergue. Il aura dû attendre neuf ans, quatre podiums et une 42e édition survolée. Mais à force d’abnégation, de patience et de coups de volant, le «quadra» domicilié à Gillorgues a atteint son rêve: être maître chez lui. La juste récompense d’une domination sans partage de la scène régionale. Et un hommage à la hauteur du regretté Daniel Wachoru, patron de l’épreuve disparu un an auparavant.

• Nicolas Hantz (kickboxing)

En Aveyron, un Hantz peut en cacher un autre. Et pas forcément en football. Cette année, c’est Nicolas, le neveu de l’ex-entraîneur de Bastia, Frédéric, qui s’est distingué. Et de quelle manière! Le 8 novembre, à Milan, et après seulement 5 ans de pratique, le Castonétois de 35 ans est devenu champion du monde amateurs de kickboxing WFC, catégorie -60 kg. Une performance de choix du poulain de Bob Oublal, entraîneur au Full fighting 12, qui succède au gain de la ceinture de champion de France classe C, en mai de cette même année.

• Benoît Dunet (semi-marathon)

Son cri de joie résonne encore dans le Parc Parilly de Vénissieux, en banlieue lyonnaise. Le 16 août, Benoît Dunet y a décroché à 41 ans le plus beau titre de sa carrière: champion du monde de semi-marathon vétérans. Un or mondial, arraché en 1h 09’10”, qui est venu couronner la longévité et la force d’un athlète du Bassin déjà vice-champion d’Europe du 10 km en 2014. Le divin chauve a aussi un visage en Aveyron.

• Valérian Sauveplane (tir)

Stature continentale! L’Europe lui va si bien à Valérian Sauveplane. En or à la carabine 50 m trois positions lors des premiers Jeux Européens de l’histoire, le licencié millavois de 34 ans expatrié en région parisienne a ensuite glané trois titres à l’Euro, cet été! Rien que ça! Toujours à la carabine, mais à 300 mètres: couché, trois positions et trois positions par équipes. Une année 2015 en or donc qui envoie le pensionnaire de l’Insep directement aux Jeux Olympiques de Rio l’année prochaine.

• Le Sport quilles ruthénois (quilles de huit)

«Rodez, c’est balèze», avait titré L’Équipe, un soir d’exploit des footeux du Raf en 2009. Le quotidien sportif ne croyait pas si bien dire. Car, lorsqu’il s’agit de quilles, Rodez est bien le maître. En 2015 en tout cas. Jugez plutôt: cette année, la quadrette Philippe et Stéphane Acquier, Yohan Carvalheiro, Daniel Alaux a remporté les championnats de l’Aveyron et de France par équipes. Et si l’on ajoute les France individuels dont s’est emparé Stéphane Acquier, devant son frère Philippe, on obtient un Grand Chelem franchement... balèze !

• Lévezou Ségala Aveyron (rugby à XV)

Faut-il retenir le bruit et la ferveur d’un peuple «jaune et vert» incroyable? Ou les prouesses d’une équipe de «potes» qui a décroché pour la première fois de l’histoire du club l’accession en Fédérale 2? Impossible de choisir tant l’épopée de Lévezou Ségala Aveyron aura cumulé les superlatifs, sur et autour des terrains, en mai et juin derniers. Et tant pis si la belle aventure s’est achevée en demi-finale, face à Chartres (31-22), à Vichy. Le rugby aveyronnais gardera tout le reste. Le plus beau.  

• Basket-Ball Villefranche (basket)

Vingt-quatre ans d’attente et une libération: en 2015, le BBV a gagné le droit de retrouver une Nationale 3 qu’il avait quitté en 1991 au soir d’un naufrage face au Toac (109-77). Vingt-quatre ans après donc, et malgré un revers face au... Toac (69-55), Villefranche a renoué avec son passé. Et pour mieux fêter ça, les hommes d’Olivier Nagou, remplacé en toute fin de saison par l’actuel technicien Alexandre Vergniory, ont tout raflé: championnat donc, titre de Prénational mais aussi coupe de l’Aveyron. 

• Alexandre Geniez (cyclisme)
   

De l’année 2015 d’Alexandre Geniez, difficile de ne retenir qu’une chose. Hormis que ce fut celle de l’explosion du Flavinois de 27 ans aux yeux du grand public. Bien sûr, il y eut ces 17 et 18 juillet enflammés, chez lui, sur les routes aveyronnaises, qui ont transformé l’«Alex» timide en véritable rock-star. Il y eut aussi cette 20e et avant-dernière étape du Tour de France dominée dans l’Alpe-d’Huez, pour offrir la victoire à son leader de la FDJ, Thibaut Pinot. Mais difficile d’oublier cette 9e place du Giro (1er Français), ces succès au Tro Bro Léon, au tour de l’Ain *ou au Critérium de Marcolès. Définitivement, en 2015, et malgré un mauvais départ, Alexandre est devenu grand.

• Anne-Lise Rousset (trail)

Elle court, se fait discrète, tout en sourire, mais ses résultats parlent pour elle. En 2015, Anne-Lise Rousset la Cantalienne a déboulé dans le paysage de la course pédestre aveyronnaise à la manière d’une comète: deuxième aux championnats de France de trail, en septembre, et quatrième aux Mondiaux pour sa première sélection en Bleu, en juin. Rapide mais surtout la confirmation d’un talent brut. Cette vétérinaire de 27 ans n’a pas fini de faire parler d’elle. Au plus proche des sommets, là où elle se sent bien.

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