Ben Leon, directeur d'Eastern Airways : «Il faut reconquérir les déçus !»

Trois questions à Ben Leon, directeur France d’Eastern Airways, présent dans le premier avion, mercredi matin, pour l'inauguration de la ligne Rodez-Paris.

Comment s’est passé, pour vous, ce premier vol ?

Très bien. Seul l’équipage était au courant de ma présence jusqu’à l’arrivée, je souhaitais rester anonyme pour ne pas influer sur le travail des équipes navigantes. Ce premier vol s’est effectué sans difficulté, même s’il reste quelques détails à travailler pour la suite. Aujourd’hui (hier, NDLR), tous les différents directeurs d’Eastern Airways voyageront parmi les clients pour faire remonter au plus vite les remarques.

Les premières rotations entre Rodez et Paris sont assurées conjointement par Eastern Airways et la compagnie néerlandaise Denim Air. Pourquoi ?

Habituellement pour installer une ligne, nous avons besoin de trois mois de délai. Hors dans le cas de Rodez, les choses sont allées plus vite que prévu. Ainsi, à bord pour les premiers temps, seront présents des équipages de Denim Air aux côtés de notre propre personnel. L’idée est de nous épauler jusqu’à ce que le recrutement et la formation de notre équipe soient bouclés.

Quel est votre ambition pour cette ligne Rodez-Paris ?

Nous savons et avons conscience depuis le début des négociations de l’importance de cette ligne pour les Aveyronnais. Je veux les rassurer en leur disant qu’elle est tout aussi importante pour nous. Nous avons lié un véritable partenariat avec le syndicat mixte (présidé par Daniel Segonds, qui gère l’aéroport Rodez-Aveyron, NDLR). Un partenariat d’intérêt général que nous souhaitons honorer. Par ce biais, nous souhaitons reconquérir tous les Aveyronnais qui ont pu être déçus par le passé, les inviter à revenir sur la ligne Rodez-Paris.