Noëmie Honiat-Bourdy, «cheffe» pour la Cuillère d’or

  • Inscrite en octobre avec une recette gardée secrète puisque le jury, composé pour la plupart
de meilleurs ouvriers de France, déguste à l’aveugle, Noëmie Honiat-Bourdy est passée depuis un mois en mode concours avec au quotidien un entraînement afin de composer un plat et un dessert pour six personnes, en 3h30 de temps.
    Inscrite en octobre avec une recette gardée secrète puisque le jury, composé pour la plupart de meilleurs ouvriers de France, déguste à l’aveugle, Noëmie Honiat-Bourdy est passée depuis un mois en mode concours avec au quotidien un entraînement afin de composer un plat et un dessert pour six personnes, en 3h30 de temps. PADS
Publié le
Paulo Dos Santos

Gastronomie. Elle est à Paris aujourd'hui pour tenter de gagner un trophée réservé aux femmes.

Noëmie Honiat-Bourdy aime relever les défis. Au quotidien tout d’abord dans son restaurant de L’Univers qu’elle gère avec Quentin, son époux. Mais, également, lors de concours où, outre ses talents de pâtissière, elle doit également convaincre dans la préparation de plats plus typiques. C’est ainsi ce que lui réserve le trophée de la Cuillère d’or, aujourd'hui, dans le XVIIe arrondissement de Paris.

Ce dernier, créé en 2010, se déroule ainsi lors de la journée internationale de la femme, c’est pour cela qu’il est exclusivement féminin. À l’origine, Noëmie Honiat-Bourdy avait été sollicitée pour être membre du jury. Elle a donc décliné, préférant être jugée et, également, car pour cette journée particulière, ce concours lui tenait «à cœur».

Elle a donc passé avec succès une première sélection où 102 femmes (partagées entre professionnelles et amatrices) étaient derrière les fourneaux afin de se qualifier pour la finale; les douze candidates retenues disposeront donc, demain, de 3h30 pour composer un plat et un dessert pour six personnes sur le thème suivant: «Gastronomie du XXIe siècle, tradition et évolution».

Pour ce qui est de la recette de la «cheffe» Noëmie, elle restera secrète : «Le jury déguste à l’aveugle; je ne sais pas non plus ce que réalisent les cinq autres candidates professionnelles. Elle est prête depuis octobre car il la fallait pour le dossier d’inscription. Sinon, j’y travaille et pas qu’un peu !»

Depuis un mois, elle est ainsi passée en mode concours au quotidien, de la préparation du matériel et des produits jusqu’à la finalisation des plats. «Ce sont pour la plupart des meilleurs ouvriers de France qui vont noter. Il est clair qu’il faut arriver bien préparée.» Sur les coups de 17 heures, elle saura si elle l’était... Avant de revenir dans deux ans, mais cette fois-ci dans le jury. 

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