"Le journal de la demi-finale du SRA". Jusqu’à dimanche, Centre Presse va vivre au rythme du Stade Rodez Aveyron, en vue de sa demi-finale aller de Fédérale 1 face à Chambéry. Comme de nombreux autres supporters, ils vont soutenir le SRA, dimanche à Paul-Lignon. Mais avec un regard particulier, puisque Franck Giraud, Francis Laur et Guy Costes ont fait partie des équipes qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire du club.
À force d’avancer dans les phases finales, les joueurs du Stade Rodez Aveyron finissent par remonter le temps. Inévitablement, leur parcours rappelle les plus belles épopées de l’histoire du club et donne envie d’établir quelques comparaisons, même si le rugby a beaucoup évolué. Parmi ses odyssées mémorables, le SRA compte ses deux titres de champion de France de Deuxième Division, en 1970 contre Boucau (16-14), puis en 1976 contre Riom (27-7), ainsi que sa demi-finale de Fédérale 2 en 2012, qui lui a permis d’accéder au troisième niveau national.
"Rodez fait un très bon parcours", apprécie Franck Giraud, qui faisait partie de l’équipe de 2012. "Alors qu’on leur prédisait une saison difficile en raison des nombreux départs et de la jeunesse de leur effectif, ils arrivent à avoir de très bons résultats."
"Leur performance est d’autant plus méritoire qu’ils évoluent dans un contexte difficile", complète Guy Roques. Le pilier de l’équipe de 1976 évoque la relégation administrative en Fédérale 2 prononcée par la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG), pour laquelle le club a fait appel devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). "C’est un parcours de très bonne qualité", insiste Francis Laur, qui participé aux épopées de 1970 et 1976. "Je leur souhaite d’aller au bout. Quarante ans après nous, ce serait un beau clin d’œil."
L’ancien trois-quart polyvalent, qui a assisté à la plupart des rencontres cette saison, dont la dernière à Lavaur (12-12), voit quelques similitudes entre le SRA d’aujourd’hui et celui de son époque: "Il y a beaucoup de solidarité et la valeur de l’équipe dépasse celle des joueurs qui la compose", avance-t-il. "De même, je sens qu’il y a un engouement autour du club, comme nous avons pu en bénéficier à l’époque. C’est d’autant plus remarquable que le public de Rodez s’enthousiasme difficilement."
Pour le reste, en revanche, les contextes sont différents. "Il n’y avait pas du tout de professionnalisme, les règles et le jeu ont énormément évolué", liste Francis Laur. "À part une ou deux exceptions, il n’y avait que des joueurs du cru à mon époque", ajoute Guy Roques. Une caractéristique qui s’est perdue. En revanche, la tradition des troisièmes mi-temps et des soirées arrosées après les victoires est toujours d’actualité quatre décennies plus tard. "J’ai encore en mémoire les soirées que nous faisions après les rencontres de phases finales", se souvient Franck Giraud. La plupart du temps, nous terminions au petit matin. Nous en reparlons souvent quand on se revoit entre joueurs. Ce sont mes meilleurs souvenirs de cette époque." Des moments festifs, que le SRA version 2016 pourrait continuer à vivre s’il poursuit son épopée.
Jouez avec Centre Presse et gagnez vos places pour la demi-finale, dimanche 29 mai à Paul-Lignon. Imprimez le coupon ci-dessous et rendez-vous, jeudi 26 et vendredi 27 mai, au bureau du SRA, rue Vieussens à Rodez. Deux fois 10 places sont à gagner (soit 10 par jour). Rendez-vous entre 10 heures et midi (uniquement !), jeudi et vendredi.
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