On a testé pour vous... le padel

  • Les Naucellois Cyril Enjalbert
    Les Naucellois Cyril Enjalbert José A. Torres
Publié le
Centre Presse Aveyron

Il faut bien l’avouer, demander à un rugbyman et à un piètre joueur de tennis (toujours non classé après 4 ans de pratique) de tester le padel relevait franchement de l’idée farfelue. Autant mettre un éléphant, ou deux, dans un magasin de porcelaine. C’est donc ce que l’on a fait pour essayer, en exclusivité, le nouveau terrain de Naucelle. Honneur suprême, nous avons eu le privilège d’être les premiers à le fouler. Pas sûr que l’herbe synthétique en garde un souvenir impérissable. Mais qu’importe, le but était donc de tester. Pour quel verdict ?

Un jeu d'enfant

Pas besoin d’entretenir le suspense plus longtemps, le coup de foudre fut au bout de cette heure de test en très bonne compagnie. Les initiateurs de la rencontre, le président du TC Naucelle Olivier Douziech et le professeur diplômé Cyril Enjalbert, qui avaient bien voulu se prêter au jeu avec deux bras cassés, n’y sont sûrement pas pour rien. Raquettes, boissons, ils avaient tout prévu. Peut-être moins le niveau de leurs partenaires d’un jour.

Tant pis, l’essentiel était ailleurs : découvrir ce sport dont les Espagnols sont devenus raides dingues depuis plusieurs années. Sur ce point, on n’a pas eu à forcer. En quelques minutes, nous avons compris pourquoi les Ibères ont succombé. Passé la prise en mains de la raquette en mode passoire et les premières glissades sur le sable fraîchement répandu, le padel est un jeu d’enfants. Et une «bonne approche du tennis, glisse Cyril Enjalbert, prof’ déjà facile entre les vitres. Pour le placement, la motricité ou le jeu au filet, c’est une super introduction»

Même sans base de tennis, en vingt minutes c’est possible

Pas étonnant que le padel ait séduit. Même un néophyte du tennis, sport éminemment plus compliqué d’accès, se débrouille après une grosse vingtaine de minutes. Bien sûr, Renaud, en bon adepte de l’ovalie et de la douceur qui va avec, a rapidement dû contenir son envie de frapper. Mais une fois quelques beaux «avions» expédiés au-dessus du mur vitré de 4 m, et donc quelques balles perdues, le geste est trouvé. Comme le service, élémentaire puisqu’en cuillère. Ne reste plus qu’à se défouler. Et là encore, rien de sorcier ni de trop salé. L’effort est facilement «dosable». La seule difficulté, au final, est d’apprécier les trajectoires une fois les murs touchés. Pas mal pour deux éléphants qui n’ont plus qu’une envie: remettre ça. Le deuxième effet padel, sûrement.

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