Handball : Maxime Bouquet, l’arme à gauche

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    Handball : Maxime Bouquet, l’arme à gauche
Publié le , mis à jour
Max.R.

Révélation de la dernière saison, l’ailier gauche de 21 ans du Roc, sera l’un des arguments du Roc, ce samedi soir.

Le plus dur, c’est de confirmer. Ce lieu commun, du sport ou non, Maxime Bouquet est en train de l’envoyer balader. Révélation du Roc la saison dernière, l’ailier gauche de 21 ans est depuis devenu un incontournable. Pour sa deuxième campagne en Aveyron, le natif du Puy-en-Velay pointe au 4e rang des meilleures gâchettes du club (16e de la poule 1) avec 48 buts en 10 matches.

À ce titre, ce soir, il devrait être très surveillé par les Istréens. Pourtant, avec sa discrétion et son altruisme caractéristiques, le joueur formé à Valence peine à se réjouir de ce nouveau statut et de cette lumière individuelle qui s’accordent mal avec l’ombre des résultats actuels. « Je sais que j’ai fait quelques bons matches. Mais franchement, pour le moment, mon seul but, comme pour l’équipe, c’est d’inverser la tendance », souffle-t-il.

« Mes stats, ajoute le jeune homme issu d’une famille baignant dans le hand, je dois avouer que je ne les ai même pas regardées. Ce n’est pas vraiment important pour l’instant. » Maxime Bouquet en a gros sur la patate. « Ce début de saison, c’est chiant... On attend avec impatience la seconde phase, dit-il. Heureusement que j’ai autre chose à côté. »  Pour se vider la tête, le Ponot peut compter sur son BTS comptabilité-gestion, dont il poursuit une deuxième année, au lycée Charles-Carnus.

« Je ne sais pas ce que j’aurais fait ailleurs »

Il n’en oublie pas pour autant le match de gala de ce soir, duel « sans pression » face à une équipe d’Istres qu’il avait déjà croisée lors d’une rencontre de préparation avec Valence, il y a quelques années.« Il y a un monde d’écart. On l’avait vu contre Billère, l’an dernier (43-24, en 16es de finale). Et pourtant, on était en confiance », note-t-il. Depuis, le Roc a bien changé.

Observé par des clubs alléchés, Bouquet aurait pu prendre la tangente cet été. « Je ne le regrette pas du tout », balaye l’ailier tatoué qui rappelle souvent que « Rodez a changé (sa) vie ». « J’ai mes études, je m’entends bien avec mes coéquipiers. Je ne sais pas ce que j’aurais fait ailleurs. » Tant pis pour la lumière. Maxime Bouquet sait qu’elle reviendra.

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