Les surveillants de la maison d’arrêt de Druelle ont levé le blocage hier
Création, à l’échelle nationale, de 11 000 postes de surveillants pénitentiaires, de 1 500 places pour les détenus radicalisés, augmentation d’une prime annuelle (qui passerait de 1 000 € à 1 400 €) ou encore possibilité de menotter les détenus...
Les négociations d’hier entre la garde des sceaux Nicole Belloubet et les syndicalistes représentant les surveillants de prison ont abouti hier à quelques propositions concrètes, de nature à faire cesser le mouvement entamé lundi 15 janvier dans bon nombre d’établissements français.
« Nous avons levé le mouvement hier à 15 heures », expliquait Estelle Augusto, déléguée syndicale Ufap Unsa Justice, reprenant : « Pour l’instant ! ».
Les propositions de la ministre vont être présentées à la base, qui se prononcera dans la journée de demain sur d’éventuelles suites à donner au mouvement.
À l’échelle du pays, 600 demandes de sanctions ont été faites par les directeurs d’établissements bloqués. L’un des surveillants de la maison d’arrêt de Perpignan a même déjà été mis à pied pour 30 jours dont 10 ferme.
À Rodez et selon les surveillants, le directeur aurait lui aussi menacé de prendre des sanctions de 5 jours de mise à pied avec sursis en cas de blocage de l’établissement, 15 jours avec sursis en cas de blocage d’un officier ou personnel de direction.
Une information qu’il nous a été impossible de vérifier hier, la direction préférant garder le silence dans ce conflit.
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