Espalion : les monuments à découvrir au cœur de la cité

  • L’ancienne église Saint-Jean abrite les musées Vaylet et du scaphandre.
    L’ancienne église Saint-Jean abrite les musées Vaylet et du scaphandre.
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Centre Presse

Située face à la mairie, sur le boulevard Poulenc, la tour Michou, construite entre les XIIIe et XIVe siècles, est la dernière des six tours de l’enceinte fortifiée qui défendait la cité. Elle a protégé la population lors de la guerre de cent ans, et plus tard, lors des guerres de religion.

Actuellement, elle abrite l’espace gastronomique du restaurant la Tour.

À cheval sur la place du marché et le boulevard, on trouve l’ancienne église paroissiale dont la construction a débuté à la fin du XVe siècle.

Elle est dotée depuis 1508 d’un beau portail de style gothique flamboyant, aujourd’hui mutilé et abîmé par le temps, dû à l’architecte Antoine Salvanh, maître d’œuvre à partir de 1512 du clocher de la cathédrale de Rodez. Le magnifique beffroi quadrangulaire abritait l’horloge de la ville.

Côté boulevard, sur son chevet tronqué, fut greffée une façade néogothique flanquée de deux tourelles encadrant une loggia surmontée des armes de la ville. Un escalier monumental à deux volées conduit au premier étage.

Le bâtiment, devenu musée, abrite les collections réunies par Joseph Vaylet, notamment sur les arts et traditions populaires de la région, avec notamment un intérieur traditionnel rouergat du XIXe siècle.

Une autre partie est réservée au musée du scaphandre, créé autour des inventions des Espalionnais Benoît Rouquayrol et Auguste Denayrouze qui, en 1864, inventèrent le premier scaphandre autonome moderne de l’histoire de la plongée.

En remontant l’avenue de la Gare, on peut rejoindre l’église de Perse, joyau d’art roman, dont les premières mentions remontent au XIe siècle. Construite en grès rose, elle est située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Elle a été longtemps église paroissiale, puis la ville s’est déplacée vers l’ouest autour du pont. Cet ancien prieuré fut abandonné dès 1472, date de la construction de l’église Saint-Jean-Baptiste au cœur de la ville.

Le beau portail sculpté juxtapose deux sujets : le tympan qui représente la Pentecôte, et le linteau qui évoque l’Apocalypse et le Jugement dernier. D’autres éléments sculptés méritent l’attention, une couronne de modillons sous la toiture et à l’intérieur, un ensemble intéressant de chapiteaux.

Le chevet, surmonté de son clocher peigne que l’on peut apprécier depuis le pont en contrebas, constitue la partie la plus remarquable de l’édifice. Une association s’occupe de l’église qui est ouverte aux visiteurs durant l’été.

Avant de revenir au centre-ville, un détour vers le plateau de la Gare nous permet d’admirer, tout près du conservatoire de musique, une œuvre en métal de deux mètres de haut « Les locataires de la contrebasse ».

Cette statue a été réalisée par Philippe Roussel, l’artiste de Muret à la renommée internationale.

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