Entraygues-sur-Truyère. Souvenirs du Pont : sans La Truyère, aurais-je existé ?

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  • La Truyère et le pont, au crépuscule.
    La Truyère et le pont, au crépuscule.
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CORRESPONDANT

"La Truyère, cette rivière qui, depuis ma naissance caresse mes piles et reflète les rayons du soleil sur mes arches, a été depuis la nuit des temps une frontière naturelle bien souvent infranchissable. Il m’est impossible de lui donner un âge mais elle a bien voulu me dévoiler quelques-uns de ses secrets

Elle prend sa source près du col Des Trois Sœurs sur la commune de Villedieu, en Lozère. Ses premiers pas l’orientent en direction du Nord-Ouest vers l’Allier. Mais elle bute sur une barrière volcanique du massif Cantalien l’obligeant à bifurquer vers le Sud-Ouest. Elle poursuit son aventure en traversant une partie du Cantal à proximité de Saint-Flour et Neuvéglise.

L’Aveyron l’accueille : elle y creuse une partie de ses gorges aux abords des communes de Thérondels, Cantoin, Brommat, Lacroix-Barrez et Montézic. Après un périple assez chaotique de 167 kilomètres, elle rejoint la rivière Lot à Entraygues. La Truyère a changé plusieurs fois de nom.

D’après l’ouvrage L’occupation du sol à l’époque médiévale sur le Canton d’Entraygues-sur-Truyère rédigé par Lionel Lintilhac (2002) une première mention de Saint Apollinaire la dénommait "Triobris". Aux environs des Xe et XIe siècles, elle apparaît sous le nom de Aqua Triodoro. En 1277, elle est nommée Plumine de Trieyre. Enfin, en 1278 elle devient dès lors La Truyère.

Même ses caprices d’hiver n’ont pas altéré ma reconnaissance et ma confiance en elle…"

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