Rugby : Rodez l'emporte sur le fil à Pechbonnieu

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Une semaine après la défaite frustrante contre Gimont, Rodez a pris sa revanche à Pechbonnieu. Archives Jean-Louis Bories

Fédérale 3, Rugby à XV, Sport, Rodez

Publié le 25/09/2022 à 22:30

A Pechbonnieu, Jean-Jacques Evrard

Les hommes de Jérôme Broseta et Richard Pioch ont su revenir sur l'entente de la Vallée du Girou en toute fin de match, dimanche 25 septembre, pour décrocher leur première victoire (14-16) dans les dernières secondes, à l'occasion de la 2e journée de Fédérale 3.

Battus (25-30) à la maison par Gimont dimanche 18 septembre, les Ruthénois n’ont pas mis longtemps à rattraper le coup. Dimanche 25 septembre, la victoire 14-16 au Girou n’a pas été facile, loin de là. Quand les défenses, trop bien en place pour laisser le moindre espace, ont pris le pas sur des attaques désordonnées, il ne fallait pas espérer assister à un grand match.

Après avoir subi une entame locale assez déterminée, pendant laquelle les Ruthénois ont défendu sans concéder de situations vraiment inconfortables, ils ont pris le jeu à leur compte. Mais la malchance qui a opposé un poteau sur une pénalité de Jean-Simon Dressayre a ralenti l’ouverture de la marque. L’arbitre, très généreux en pénalités, n’a pas permis au jeu de prendre du volume et du panache. Et Rodez, un peu supérieur, n’a jamais réussi à creuser un écart qui lui tendait les bras.

Si le premier acte a été relativement plaisant, le second a très nettement baissé de niveau. Entre les nombreuses erreurs, les multiples fautes systématiquement vues et sanctionnées, le rugby n’a pas été à la fête. Les poteaux ont aussi encore joué un rôle prépondérant empêchant, tour à tour chaque buteur de transformer des pénalités. Les locaux un tantinet au-dessus n’ont que rarement été en position de le prouver tant ils ont paru fébriles et que les Ruthénois ont serré les rangs avec abnégation. Mais quelques minutes avant la fin de la rencontre, ils ont enfin pu concrétiser une domination territoriale. Et la transformation ratée par Escoubié a eu son importance plus tard.

Rodez, redevenu maître du ballon, a pilonné et essayé par plusieurs pénaltouches de revenir au score. La persévérance dans ce baroud d’honneur déterminé, quoique désordonné, a été récompensée à l’ultime minute sur une énième pénalité bottée en touche et portée derrière la ligne par le troisième ligne centre Delcayre. La transformation synonyme de succès délivre tout le groupe sang et or, qui s’est adjugé son dernier succès dans les dernières secondes.