Villefranche-de-Rouergue : "Les gens déballent et… c’est Noël", comment savoir le prix de ses trésors

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  • Les commissaires-priseurs ont estimé plus de 500 objets aux Fleurines.
    Les commissaires-priseurs ont estimé plus de 500 objets aux Fleurines.
  • "Ce sont des objets de famille qu'on va transmettre aux enfants en leur disant la valeur"DDM
    "Ce sont des objets de famille qu'on va transmettre aux enfants en leur disant la valeur"DDM
  • "Ce sont des objets de famille qu’on va transmettre aux enfants"
    "Ce sont des objets de famille qu’on va transmettre aux enfants"
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Centre Presse

Ce jeudi 11 janvier, la prestigieuse maison de ventes aux enchères Rossini a estimé les biens anciens des Villefranchois.

Emballée précautionneusement dans du papier journal, Danielle présente un grand tableau ancien au commissaire-priseur de la maison de vente Rossini. Sur la toile se dessine le visage d’une adolescente. "C’est mon portrait quand j’avais 13 ans, réalisé par le peintre Boris Taslitzky", témoigne la retraitée. "C’est un artiste assez reconnu donc je voulais l’estimer."

400 euros le tableau

Signature, date, trait de l’artiste, François-Xavier Poncet étudie l’œuvre de très près. "À force de voir des peintures et des objets d’art, on acquiert une certaine expérience pour déceler les biens de valeur", indique le commissaire-priseur. "On a aussi des outils et des bases de données qui répertorient toutes les peintres et artistes avec les résultats aux enchères sur les 20 à 30 dernières années".

Bilan, la peinture est estimée à 400 euros. " C’était très intéressant car je ne savais absolument pas ce que cela pouvait représenter ", ajoute-t-elle. " C’est un objet de famille qu’on va transmettre aux enfants en leur indiquant la valeur ".Les deux commissaires-priseurs ont estimé la valeur de plus de 500 objets apportés par une cinquantaine de Villefranchois, mercredi, aux Fleurines. Comme de nombreuses personnes, Marie-Cécile a apporté de vieilles pièces de l’époque napoléonienne, estimées à 280 euros les 20 francs. Les surprises sont parfois au rendez-vous.

" À Rodez, une dame est venue avec une émeraude de 25 000 euros ", relate Quentin Breda, commissaire-priseur. " Après, quelqu’un est arrivé avec une statue de bronze d’un bouddha tibétain datant du XVIIe. Les gens déballent et c’est Noël ".

"On est un peu déçu car on s’attendait à plus"

"C’est purement décoratif, cela peut se vendre sur une brocante mais ce tableau n’a pas de valeur.". Dans la grande majorité des cas, les deux commissaires-priseurs n’apportent pas de bonnes nouvelles. Beaucoup de biens n’ont que très peu de valeur pour le marché des enchères. "On est un peu déçu car on s’attendait à plus. Ces peintures sont vieilles et nous ont toujours accompagnées dans la maison de mes parents. Mais ce n’est pas grave, au moins on est fixé et on va les garder pour faire la décoration", se console Didier, qui repart avec ces objets sous les bras.

Si les objets ont une valeur marchande, les propriétaires peuvent choisir de les confier à la maison Rossini. "Ils sont ensuite transportés dans notre salle de ventes à Paris", ajoute le commissaire-priseur. "On peut faire des expertises et des recherches plus poussées si besoin. Ensuite, on présente l’objet dans une vente aux enchères et on espère que le prix monte le plus possible."

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