"L’enfant trouvée" de Louis Mercadié, ou le destin remarquable d’une Aveyronnaise

Originaire du Nord-Aveyron, au pied des monts d’Aubrac, et fils d’un tonnelier dont il a conservé le savoir-faire, Louis Mercadié est un passionné. Auteur de plusieurs monographies historiques et d’une thèse en histoire, géographie et sciences humaines, il a notamment été salué pour la qualité de sa biographie de Marie Talabot.

Chevalier des Arts et des Lettres, conférencier, membre de la Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron, il n’a de cesse de parcourir l’histoire du département, notamment celle de ces femmes qui ont vécu un destin remarquable.

Avec "L’enfant trouvée", il met en avant une voix féministe au cœur du XIXe siècle, dont l’histoire est la suivante : "Abandonnée sur le parvis d’une église par une nuit glaciale, Noëlle a été recueillie par les sœurs et va grandir à l’orphelinat. Comme tous les enfants sans famille, la petite fille doit participer aux tâches de nettoyage et d’entretien de l’établissement, jusqu’au jour où on estimera qu’elle est en âge de travailler. Exploitée comme tant d’autres dans une filature puis à la mine, l’existence qui l’attend n’a rien de réjouissant. Pourtant, Noëlle ne baisse jamais les bras. Des écuries d’un château aux barricades de la Commune, du froid des nuits sans toit à la chaleur d’un atelier d’artiste, elle est poussée par l’espoir de retrouver un jour celle qui l’a mise au monde."