L'équilibriste Nik Wallenda rêve déjà de ses futurs exploits

  • L'équilibriste américain Nik Wallenda traverse les chutes du Niagara, le 15 juin 2012 au Canada
    L'équilibriste américain Nik Wallenda traverse les chutes du Niagara, le 15 juin 2012 au Canada AFP/Archives - Geoff Robins
  • L'équilibriste américain Nik Wallenda traverse les chutes du Niagara, le 15 juin 2012 au Canada
    L'équilibriste américain Nik Wallenda traverse les chutes du Niagara, le 15 juin 2012 au Canada AFP/Archives - Geoff ROBBINS
  • L'équilibriste américain Nik Wallenda marche sur un fil au-dessus du circuit de Concord, en Caroline du Nord, le 13 octobre 2012 avant une course de Nascar
    L'équilibriste américain Nik Wallenda marche sur un fil au-dessus du circuit de Concord, en Caroline du Nord, le 13 octobre 2012 avant une course de Nascar Getty Images/AFP/Archives - Jared C. Tilton
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AFP

L'aventurier américain Nik Wallenda, qui tentera ce week-end la traversée du Grand Canyon sur un fil, rêve déjà à ses exploits suivants et se verrait bien faire l'équilibriste sur la Tour Eiffel ou les Pyramides d'Egypte.

Le casse-cou de 34 ans, qui a battu un septième record du monde l'an dernier en traversant les chutes du Niagara, assure être motivé par la passion du risque et son héritage familial, tout en reconnaissant aussi que ses acrobaties sont hautement lucratives.

Dans un entretien à l'AFP, il raconte qu'il n'a pas toujours voulu embrasser le métier familial d'équilibriste -exercé depuis sept générations- et qu'il se voyait plutôt pédiatre.

"Mes parents m'ont poussé à faire autre chose (que de l'équilibrisme) parce que notre famille avait du mal à joindre les deux bouts. Le métier semblait mort", déclare Nik Wallenda, qui a commencé à marcher sur un fil à l'âge de 2 ans.

"Je voulais avoir une femme et des enfants", ajoute-t-il. "J'ai pensé: il faudra que je les entretienne, comment vais-je faire? J'avais été pris à l'université. Mon rêve était de devenir pédiatre".

Mais en 1998, la famille Wallenda fait les gros titres avec une pyramide humaine de sept personnes en équilibre sur un fil, qui fait prendre conscience à Nik qu'il y a "clairement un avenir dans cette carrière. Le métier n'était pas mort, il était juste en train de changer".

Le progrès technologique, qui permet de retransmettre ses exploits en direct à travers le monde, a clairement joué un grand rôle.

Dimanche, l'aventurier portera sur lui de nombreuses caméras et micros lorsqu'il s'élancera au-dessus du vide, sur un câble de 5 centimètres de large tendu à 450 mètres de hauteur. Sur internet, les spectateurs auront le choix entre 16 différents angles de caméras, dont l'un dirigé vers le vide.

"Je n'ai pas peur de la mort"

Nik Wallenda n'a pas révélé le montant du chèque signé par Discovery Channel pour retransmettre son expoit dans 219 pays -en léger différé, en cas d'accident- mais ce père de trois enfants assure que son métier lui permet de vivre très confortablement.

"C'est extrêmement lucratif, plus que je n'en ai jamais rêvé. L'université des enfants est payée et j'économise pour ma retraite", dit-il. Une retraite qu'il compte prendre à 50 ans, ayant retenu la leçon de son arrière-grand-père, mort à l'âge de 73 ans pendant qu'il exécutait une acrobatie.

Mais avant cela, il lui reste des défis à relever. "Les Pyramides d'Egypte, la Tour Eiffel. Il a plein d'endroits à travers le monde où je voudrais marcher".

Il se compare volontiers au Français Philippe Petit, qui avait marché -sans autorisation- entre les tours jumelles de New York en 1974. Un exploit qui donna lieu à un film, "Le funambule", Oscar 2009 du meilleur documentaire.

"C'est extraordinaire, ce qu'il a fait", affirme Nik Wallenda. "Le film est formidable, j'en ai apprécié chaque minute".

Installé en Floride, l'aventurier rend également grâce à sa famille, qui le soutient dans son choix. Ses trois enfants, âgés de 15, 12 et 10 ans, sont tous funambules mais aucun ne pense pour l'instant en faire un jour son métier.

"S'il choisissent l'équilibrisme, c'est très bien. Mais s'ils veulent faire autre chose, ça m'ira aussi", dit-il.

La foi chrétienne de ce casse-cou fort peu impressionnable est aussi un grand moteur, de son propre aveu.

"Je sais où je vais aller quand je vais mourir. Et cela a une influence sur mon métier car il est risqué", observe-t-il. "Mais si je meurs, je serai en paix. Je n'ai pas peur de la mort".

Source : AFP

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