Météo: le mois d'août démarre sur un coup de chaud

  • La croix d'une pharmacie affiche 35 degrés Celsius, le 31 juillet 2013 à Biarritz La croix d'une pharmacie affiche 35 degrés Celsius, le 31 juillet 2013 à Biarritz
    La croix d'une pharmacie affiche 35 degrés Celsius, le 31 juillet 2013 à Biarritz AFP - Gaizka Iroz
  • Des personnes mangent une glace, le 31 juillet 2013 à Biarritz
    Des personnes mangent une glace, le 31 juillet 2013 à Biarritz AFP - Gaizka Iroz
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AFP

La France connaissait jeudi un gros coup de chaleur avec des températures maximales au-delà de 30 degrés sur quasiment tout le territoire, frôlant même les 40° dans le Sud-Ouest, sans pour autant que les conditions soient réunies pour qu'on puisse parler de canicule.

"Nous sommes aujourd'hui très au-dessus de la moyenne pour les températures, souvent de 6 à 10 degrés", relève Patrick Galois de Météo-France dans un entretien à l'AFP.

Après un mois de juillet classé troisième le plus chaud depuis plus d'un siècle derrière ceux de 2006 et 1983, août démarre donc avec un thermomètre dans le rouge.

A Paris, 36 degrés étaient attendus jeudi après-midi, soit dix degrés de plus que la normale. A Lille, 33 degrés sont prévus (+ 9 degrés par rapport à la moyenne), 28 à Bordeaux (+10) et 35 à Lyon (+6). Même Marseille verra sa "normale" de 31 degrés dépassée de 3 degrés.

Jeudi devrait ainsi être "la journée la plus chaude de l'été jusqu'ici et un pic de chaleur bien marqué", commente Patrick Galois. "Ce qui est remarquable aussi, c'est qu'on va dépasser pour la première fois de l'année les 30 degrés à Dunkerque, il fera donc très chaud jusqu'aux plages du Nord", affirme le météorologue.

Pour autant, "on ne peut pas parler températures exceptionnelles ou de records", ajoute-t-il. Malgré cette vague de chaleur, la situation n'est pas caniculaire car l'épisode sera limité à 24 ou 48 heures selon les régions.

"Pour parler de canicule, on calcule des seuils de température sur trois jours consécutifs", explique Patrick Galois.

attention aux plus fragiles

En outre, "il faut que la température moyenne dépasse certains seuils diurnes et nocturnes", poursuit-il en précisant que les seuils ont été définis département par département. A Toulouse par exemple, il faut dépasser 21 degrés la nuit et 36 degrés la journée.

Dans certaines villes, la vigilance est toutefois de mise comme à Paris, où la mairie a décidé mercredi de commencer à contacter les personnes âgées les plus fragiles recensées dans son fichier "Chalex" (Chaleur extrême).

Ce fichier, mis en place après la canicule meurtrière de 2003, regroupe les Parisiens âgés de 75 ans et plus et/ou en situation de handicap, qui ont fait la démarche de s'inscrire afin de pouvoir être contactés en cas de fortes chaleurs. Il regroupe à ce jour 20.000 personnes, dont 865 en catégorie 1, les plus fragiles, car sans entourage immédiat et sans suivi particulier.

Un peu partout, on s'adapte. A Lille, un responsable avisé d'une grande enseigne de l'électroménager explique ainsi avoir "

Pour traverser ces fortes chaleurs sans encombre, la principale recommandation du ministère de la Santé est de boire abondamment - un litre et demi à deux litres par jour - avant même que la soif se fasse sentir.

Les boissons à effet diurétiques comme café, thé et sodas sont à éviter, tout comme l'alcool, qui favorise la déshydratation.

Autre conseil: bien se calfeutrer aux heures les plus chaudes, en fermant volets, stores et rideaux, et aérer aux heures les plus fraîches (tôt le matin, tard le soir ou la nuit).

Source : AFP

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