Les ministres font leur rentrée politique à l'Elysée

  • Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls (g) embrasse sa collège à la Justice, Christiane Taubira, le 19 août 2013 à l'Elysée à l'ouverture du séminaire du gouvernement sur "la France en 2025"
    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls (g) embrasse sa collège à la Justice, Christiane Taubira, le 19 août 2013 à l'Elysée à l'ouverture du séminaire du gouvernement sur "la France en 2025" POOL/AFP - REMY DE LA MAUVINIERE
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AFP

Après une courte trêve estivale, le gouvernement réuni quasiment au grand complet a fait sa rentrée politique lundi à l'Elysée avec un séminaire sur "la France en 2025".

Mis à part le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en déplacement, les 36 autres membres du gouvernement, hâlés après une quinzaine de jours de vacances, ont pénétré, silencieux et à pied, dans la cour de l'Elysée.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a fait exception, déposé par son chauffeur au pied du perron.

Introduit par le président de la République qui devait s'exprimer devant les 36 ministres sous les ors de la salle des fêtes de l'Elysée, ce "séminaire" sera conclu par le Premier ministre.

Jean-Marc Ayrault devrait également s'exprimer publiquement à la mi-journée devant la presse avant un déjeuner de travail qui refermera ce séminaire.

Interrogé sur le court chemin entre son ministère et l'Elysée, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a esquissé ses "perspectives" pour 2025, "une police qui épouse les évolutions de la société, dotée de moyens technologiques nouveaux - c'est pour ça que je parle d'une police 2.0 voire 3.0 -, mais aussi une police de terrain".

Comme on lui demandait si les copies des ministres n'étaient pas un peu angéliques - promettant le plein emploi, des logements à profusion ou une balance commerciale excédentaire -, Manuel Valls a jugé "important de tracer une perspective", "de regarder loin de temps en temps", d'"avoir un idéal et de porter un projet".

"On dit souvent que la France manque d'un projet, c'est le rôle du président de la République que d'indiquer ce cap", a-t-il encore souligné.

A propos de la querelle qui l'a opposé à la ministre de la Justice Christiane Taubira sur son projet de réforme pénale, Manuel Valls a évoqué plutôt des "débats qui n'auraient d'ailleurs pas dû être dévoilés sur la place publique".

Dans une note publiée par Le Monde, il s'était déjà vivement inquiété de son projet de réforme pénale, réclamant l'arbitrage de François Hollande.

"J'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de sortie", a-t-il plaisanté, interrogé sur son état d'esprit en ce jour de rentrée, affirmant que sa résolution était de "travailler pour redonner de la confiance et de l'espérance aux Français".

Quant au ministre de l'Economie Pierre Moscovici, il a estimé que la perspective du plein emploi dans dix ans n'était "pas utopique", évoquant le cas de l'Allemagne.

Source : AFP

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