Rodez: le temps presse pour aménager le jardin public

  • Une tranchée a été creusée pour accueillir les arbres qui borderont le jardin public.
    Une tranchée a été creusée pour accueillir les arbres qui borderont le jardin public. Rachid Benarab/Centre Presse
Publié le , mis à jour
Rachid Benarab

Les chantiers se succèdent en centre-ville, où les entreprises s’attellent à la réalisation des aménagements périphériques du jardin public, tels les parvis du multiplexe et du monument aux morts.

La transformation du piton ruthénois se poursuit au rythme des chantiers d’aménagement. Ainsi, pendant qu’une équipe s’active encore pour terminer la place d’Armes, les pelles mécaniques ont commencé lundi à creuser une tranchée le long du jardin public destinée à accueillir les nouveaux frênes qui borderont l'avenue dont une voie de stationnement sera supprimée. "Avant, pour chaque arbre on creusait un trou, explique Daniel Rozoy, l’adjoint au maire de Rodez en charge des travaux. Maintenant, afin de donner plus d’espace à leurs racines et faire en sorte qu’ils soient en meilleure santé on fait une seule et grande tranchée".

D’ici à la rentrée, les entreprises devraient s’attaquer à la construction du parvis du monument aux morts, à l’angle de la rue Planard et de l’avenue Victor-Hugo. Le mur d’enceinte du jardin sera démoli à la fin du chantier. "Une fois ce parvis terminé, on déplacera le monument, précise l’élu ruthénois. Si l’on a assez de temps, on en profitera aussi pour faire rénover la statue en bronze. Cela ne devrait pas prendre trop de temps car il y a en Aveyron une entreprise capable de le faire. Car nous avons un impératif à respecter:  le 11 novembre".
Côté multiplexe, où le parvis doit également être réalisé, le temps est aussi compté. "On doit être prêt le 8 octobre pour l’inauguration des lieux", sourit Daniel Rozoy peu impressionné par le défi. "Dans la foulée on va transformer en jardin l’esplanade qui fait office de parking aux personnels œuvrant à la réalisation du musée Soulages, ajoute l’élu. Il ne faut pas oublier que le futur jardin public va gagner près de 30 % de superficie en plus".

Plus de superficie, c’est aussi plus d’arbres et arbustes. À ce propos, courant septembre, un technicien du service des espaces verts de la Ville doit se rendre chez un pépiniériste de la Vallée du Rhône afin de choisir les essences adéquates. "Il fallait dénicher un professionnel en mesure de nous fournir une assez grande quantité d’arbres offrant plus ou moins les mêmes caractéristiques (hauteur et largeur identique, mêmes essences en grand nombre, etc.)".

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