Kem One: les fonds américains envisagent de supprimer 130 postes

  • Les employés de Kem One manifestent pour défendre leurs emplois, le 9 septembre 2013 à Lyon
    Les employés de Kem One manifestent pour défendre leurs emplois, le 9 septembre 2013 à Lyon AFP/Archives - Philippe Desmazes
Publié le
AFP

Les deux fonds américains candidats à la reprise du groupe chimique Kem One envisagent tous deux de supprimer environ 130 postes, sur les 1.300 que compte la branche de l'entreprise en redressement, dans le cadre d'un PSE, a-t-on appris vendredi de source syndicale.

"Compte tenu des postes déjà vacants, cela reviendrait à supprimer environ une centaine d'emplois", a précisé à l'AFP Rémi Reynaud (CFE-CGC), secrétaire adjoint du comité de groupe.

Ce projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) figure dans les deux offres remises jeudi à l'administrateur judiciaire par le fonds d'investissement Sun European Partners et la société d'investissements OpenGate Capital, et présentées vendredi matin lors d'un comité central d'entreprise (CCE).

Une troisième offre de reprise a été déposée par le syndicat CGT.

Selon Jérôme Guillemin (CGT), secrétaire du CE de l'usine de Saint-Fons, le PSE pourrait être ouvert avant même la reprise du groupe, mais serait mis en oeuvre par le repreneur éventuel.

La direction de Kem One a également annoncé aux représentants du personnel son intention de négocier, dans les deux mois à venir, un accord de compétitivité, selon les syndicats.

Cet accord ferait également partie des exigences des deux fonds candidats à la reprise, a-t-on précisé de même source.

Lors du CCE, qui s'est "déroulé dans un climat tendu", l'ensemble des organisations syndicales a fait part de son opposition à cette proposition, a-t-on encore indiqué.

Le volet social du plan de reprise fait partie, avec notamment la question de l'apurement des dettes de Kem One envers ses fournisseurs, des "clauses suspensives" qui pourraient justifier un nouveau report de deux mois de la période d'observation du groupe, proposée vendredi par l'administrateur judiciaire.

La prochaine audience du tribunal de commerce de Lyon - à laquelle a été convoqué, selon les syndicats, le propriétaire du groupe, le financier américain Gary Klesch - est prévue jeudi 26 septembre.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?