Valérie Trierweiler hospitalisée depuis une semaine: interrogations sur sa santé

  • Valérie Trierweiler dans les jardins de l'Elysée le 7 mai 2013
    Valérie Trierweiler dans les jardins de l'Elysée le 7 mai 2013 Pool/AFP/Archives - Thomas Samson
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AFP

Une semaine après la révélation de la liaison de François Hollande avec l'actrice Julie Gayet, la compagne du président, Valérie Trierweiler, sous le choc, était toujours hospitalisée jeudi, suscitant de nombreuses interrogations sur son état de santé et son avenir à l'Elysée.

Parallèlement, l'hebdomadaire Closer, qui avait révélé la semaine dernière la liaison présidentielle, a reçu une assignation de Mme Gayet pour atteinte à la vie privée. Elle réclame 50.000 euros de dommages et intérêt, 4.000 euros pour les coûts de procédure, ainsi qu'une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine.

Au Palais présidentiel, officiellement le black out est total. "Rien. On n'a pas du tout envie de communiquer sur ce sujet", répond-on au service de communication de la présidence, alors que Julie Gayet, 41 ans, et Valérie Trierweiler, 48 ans, font la une des magazines de la semaine.

Quant à sa date de sortie de l'hôpital, déjà reportée une première fois, "rien n'est fixé, ce sont toujours les médecins qui sont maîtres de la décision", indique simplement un conseiller, sans autres précisions sur l'état de santé de la Première dame.

Le nom de l'établissement où elle a été admise est également tenu secret à l'Elysée. Selon plusieurs médias dont l'hebdomadaire Paris-Match, employeur de la Première Dame, toujours journaliste, il s'agit de la Pitié Salpêtrière. Le conseiller santé de François Hollande, Olivier Lyon-Caen, est chef du service de neurologie de cet hôpital.

Mardi, lors de sa troisième conférence de presse, François Hollande est lui-même resté très évasif sur la situation de sa compagne. "Elle se repose", a-t-il dit. Refusant les questions sur sa vie privée, il a juste concédé que son couple traversait "des moments douloureux".

A l'Elysée, l'affaire occupe tous les esprits et alimente nombre des conversations.

"Le président s'en est très bien sorti lors de sa conférence de presse. Mais ça ne suffit pas, il faut maintenant qu'il dise aux Français s'il forme toujours un couple avec Valérie Trierweiler", confie ainsi un des proches du président.

Une présidence "célibataire"

"Mais le problème, c'est qu'il ne peut pas parler tant qu'elle est hospitalisée", ajoute-t-il.

Sur les circonstances de l'hospitalisation soudaine, les récits convergent pour faire état d'"une crise de nerfs" de la Première dame vendredi dernier au matin après la parution dans le magazine Closer.

Selon des journalistes ayant gardé le contact avec Mme Trierweiler, celle-ci serait aujourd'hui "très affaiblie".

La question se pose désormais de l'avenir de Valérie Trierweiler à l'Elysée. Même s'il n'y pas de statut officiel de Première dame, la compagne du président, qui s'est engagée dans des causes humanitaires, en particulier en faveur des enfants et des femmes victimes de violences lors de conflits, y dispose d'un cabinet composé de quatre personnes.

Le chef de l'Etat a promis de clarifier la situation de son couple avant sa visite d'Etat prévue le 11 février aux Etats-unis à l'invitation du couple Obama.

Mais déjà, certains proches de François Hollande, qui n'a jamais été marié, pas même avec la mère de ses quatre enfants, Ségolène Royal, 60 ans, lui conseillent d'inaugurer "une présidence célibataire".

"Ce serait un élément de modernisation de la fonction présidentielle", fait valoir l'un d'eux.

François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, proche également du chef de l'Etat, a publiquement souhaité mardi la disparition de la notion de "Première dame", une pratique, selon lui, "surannée". L'ancien Premier ministre UMP, Alain Juppé, avait ironisé sur la possibilité de créer "un statut de deuxième dame".

En attendant, l'affaire occupe largement la presse people hebdomadaire et étrangère. "Julie Gayet : elle bouleverse la vie du président", titre Gala avec une photo de l'actrice tout de blanc vêtue barrant la une. Le visage de la comédienne est aussi en couverture du magazine féminin Elle qui commente : "Actrice et femme engagée. Julie Gayet: une passion française".

"Il n'est pire poison mortel que l'indifférence", écrit pour sa part Valérie Trierweiler dans sa chronique littéraire consacrée au dernier livre d'Andrei Makine parue dans le dernier numéro de Paris-Match, qui consacre sa couverture et plusieurs pages à "une Première dame dans la tourmente".

Source : AFP

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