Rencontre. Le guitariste franco-gallois, grand ami de Jean-Jacques Goldman, sera samedi sur la scène de Lax’n’Blues. Avec une extrême gentillesse, il a répondu à nos questions.
Il a tourné avec de nombreux artistes et joué sur les plus grandes scènes de France et d’ailleurs. Pote et complice musical de Jean-Jacques Goldman, Michael Jones sera, samedi soir, la tête d’affiche du festival Lax’n Blues. Un véritable événement pour le petit village aveyronnais.
L’Aveyron, vous connaissez ?
J’y suis déjà venu car j’ai pas mal voyagé mais je crois que je n’y ai jamais joué. Pas très loin de chez vous, j’ai été intronisé par la confrérie des vins de Gaillac. J’aime le bon vin.
Quel effet cela vous fait de vous retrouver sous un petit chapiteau, au cœur de la campagne rouergate ?
On est un peu inquiets car cela va être certainement chaud techniquement mais on sait que ça marchera. Le plus important, c’est d’y être et de participer. Mon cheval de bataille, c’est d’aider tous les petits festivals. Ça devient de plus en plus difficile pour les organisateurs car il y a de moins en moins de personnes qui s’investissent. Il faut vraiment aider tous ces gens qui créent des événements. Et puis, avec l’âge, on devient un peu plus sage.
Dans vos derniers albums, le blues est particulièrement présent. Est-ce un retour aux racines musicales du rock ?
J’ai eu la chance d’être en Grande-Bretagne au moment du « blues boom ». Le blues est une musique qui vient des États-Unis mais qui a été rendue populaire par des Anglais comme Eric Clapton et d’autres. Tous les premiers groupes de blues ont eu une influence imparable. Jean-Jacques Goldman est aussi un grand fan de blues, mais plutôt du côté de Johnny Winter. Carole Fredericks l’était aussi. N’oublions pas que son frère, Taj Mahal, est un bluesman américain réputé. Notre point commun à tous les trois était le gospel et le blues. Jean-Jacques raconte un peu tout ça dans la chanson "Bonne idée".
Vous continuez à vous voir avec Jean-Jacques Goldman ?
On se voit, bien sûr, quand on peut et ce n’est pas toujours facile.
Vous êtes aussi un fidèle des Enfoirés et vous vous investissez auprès de nombreuses associations...
Je suis parrain de l’association de Carcassonne, Lo Cami del sol, qui s’occupe des enfants malades du cancer. Je vais participer aussi à un spectacle pour les Restos du Cœur, à Peyrehorade, et au vingtième anniversaire des Vendanges du cœur, à Ouveillan, dans l’Aude.
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