Avec ses chevaux, Marlène Nattes soigne des maux du corps et de l’esprit

Les bienfaits sur l’Homme - autant physiques que psychologiques - procurés par le contact animal sont reconnus depuis la nuit des temps. Pourtant, cela ne fait que quelques semaines (le 20 janvier 2014) que le métier d’équicien (du latin equus-cheval et cien-profession) est reconnu par arrêté ministériel comme une profession à part entière. Une thérapie par le cheval qui s’adresse à toutes personnes, enfants, ados, adultes, seniors, rencontrant des difficultés transitoires ou durables, un handicap, une déficience sensorielle, ou encore, une maladie psychique et/ou somatique. L’équicie s’est présentée presque naturellement à Marlène Nattes qui connaît depuis longtemps les vertus thérapeutiques des relations avec les équidés. Villefranchoise d’origine, la jeune femme - elle a 36 ans - est titulaire d’un diplôme de psychologie décroché à l’université Toulouse-le-Mirail.

15 chevaux comme partenaires

C’est à la faveur d’un précédent emploi dans un établissement spécialisé pour enfants et adolescents disposant d’une dizaine de chevaux qu’elle s’est ouverte davantage à la pratique de la relation d’aide avec le cheval comme partenaire. «Ça m’a beaucoup intéressé, explique-t-elle.J’ai fait des recherches et j’ai découvert que la Fédération handi-cheval proposait une formation d’équicienne au centre Équit’aide basé en Lorraine. Je l’ai suivie durant deuxans», précise encore la jeune femme. Forte de ses nouvelles compétences, Marlène Nattes décide de revenir dans son Aveyron natal pour les exercer. C’est à la ferme équestre Le Relais des Fargues, sur la commune de Vabre-Tizac quelle a lancé son activité, cette année. Martine et Jean-Marc Boutonnet, les propriétaires des lieux, disposent d’une quarantaine d’équidés. Amis de longue date de la famille et convaincus du bien fondé de l’équicie et du sérieux de la thérapeute, ils ont tout simplement mis quelques-uns de leurs chevaux - une quinzaine tout de même - à sa disposition. Seule équicienne de l’Aveyron (maintenant que la profession est officiellement reconnue, elle ne devrait pas le rester longtemps), elle participe désormais au développement psychique, physique, social et culturel de personnes qu’elle accompagne à travers un projet individualisé en les mettant en relation avec ses chevaux. Nul besoin d’être cavalier ou de connaître les chevaux pour prendre part aux séances, stages ou séjours. Par ailleurs, les séances peuvent être prises en charge par la MDPH dans le cadre de la prestation de compensation du handicap. 

Pour en savoir plus : amblocaval.monsite-orange.fr

Contact: 06 08 26 55 51 ou sur amblocaval@laposte.net