Le Monde : un binôme Kote-Fenoglio pour poursuivre les réformes

  • Le journaliste Gilles van Kote, le 16 mai 2014 à Paris après sa nomination comme directeur du Monde par intérim
    Le journaliste Gilles van Kote, le 16 mai 2014 à Paris après sa nomination comme directeur du Monde par intérim AFP/Archives - Patrick Kovarik
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AFP

Le Monde s'est doté lundi d'une direction bicéphale pour poursuivre la transition vers le numérique : Jérôme Fenoglio, ex-rédacteur en chef du Monde.fr, a été nommé directeur des rédactions, sous l'autorité de Gilles van Kote, nouveau directeur du Monde par intérim.

Comme le souhaitait la rédaction, Le Monde scinde donc ces deux fonctions, jusque là réunies et cumulées par Natalie Nougayrède, qui a démissionné mercredi après avoir été contestée par sa rédaction.

Jérôme Fenoglio, qui contrairement à Gilles van Kote n'est pas nommé à titre intérimaire, "aura pour mission aux côtés de Gilles van Kote de poursuivre les réformes engagées tant au niveau rédactionnel sur le print et le numérique qu’en ce qui concerne la transformation des organisations", précise un communiqué du Monde.

Jérôme Fenoglio, 47 ans, est depuis 23 ans journaliste au Monde, où il a occupé plusieurs fonctions hiérarchiques, y compris dans les éditions numériques.

Il est entré au Monde, en 1991, comme reporter au service des Sports, puis en 1996 a été chargé de la rubrique "exclusion" au sein du service Société avant de devenir chef-adjoint puis chef du service en 2004. Il rejoint ensuite le service Sciences, puis devient en 2007 rédacteur en chef adjoint du Monde 2. En septembre 2009, il devient grand reporter puis en juin 2011 rédacteur en chef du Monde.fr. En mai 2013, il avait rejoint le service des grands reporters.

Ce nouveau binôme devra notamment plancher de nouveau sur le projet des actionnaires de transférer rapidement une cinquantaine de postes du quotidien papier vers le numérique, un plan qui passe difficilement dans la rédaction.

Contestée par sa rédaction sur ses méthodes et ses projets de réforme, Natalie Nougayrède a démissionné mercredi dernier, après seulement 15 mois de mandat. La rédaction, comme la direction, la poussaient à se contenter de fonctions de représentation, un rôle de "reine d'Angleterre" qu'elle a refusé de jouer, selon une source proche du dossier. Ce qui rendait son départ inévitable.

Egalement critiqués, ses deux adjoints, Vincent Giret et Michel Guerrin, avaient eux déjà quitté leurs fonctions la semaine précédente.

Source : AFP

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