Enduro. Marc Bourgeois s’impose de bout en bout

  • Deuxième l'an dernier de l'Aveyronnaise Classic, pour une demi-seconde, Marc Bourgeois s'impose cette année devant Jérémy Tarroux et Emmanuel Albepart.
    Deuxième l'an dernier de l'Aveyronnaise Classic, pour une demi-seconde, Marc Bourgeois s'impose cette année devant Jérémy Tarroux et Emmanuel Albepart. Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

Aveyronnaise Classic.  Après avoir pris la tête dès la première spéciale du jeudi, le motard auvergnat ne devait plus la lâcher jusqu’à l’arrivée finale, hier après-midi, à Sainte-Geneviève, au terme de trois jours et plus de 700 km.

«Enfin ça y est», déclarait hier Marc Bourgeois une fois la ligne d’arrivée franchie. «Je tenais vraiment à m’imposer ici car j’avais vraiment encore une pointe d’amertume suite à l’an passé ou je me suis fait griller sur la fin pour une demi-seconde.» En grand spécialiste des classiques, l’Auvergnat a construit sa victoire jour après jour. Dès jeudi, il marquait les esprits en remportant les deux premières spéciales et finissait la journée en tête avec cinq secondes de mieux que son dauphin. Vendredi, il lâchait les chevaux et accentuait considérablement son avance, la portant à plus de 20 secondes. Sauf chute ou incidents mécaniques, l’affaire était dans le sac. Hier, Marc Bourgeois, même s’il ne pilotait pas à l’économie lâchait, gérait savamment sa course.«Je suis resté concentré car on est jamais à la merci d’une chute, mais l’avance prise hier (vendredi NDLR) me permettait de voir venir. Maintenant je suis super-content d’accrocher enfin l’Aveyronnaise à mon palmarès. C’est une très belle épreuve et les organisateurs font vraiment du bon boulot.»

Tarroux a tout donné

Derrière, Jérémy Tarroux, qui avait perdu son fauteuil de dauphin au terme d’un vendredi semé d’embûches, (chute, problèmes de motricité), faisait le forcing pour le retrouver. «Je savais qu’aller chercher Marc n’était pas possible mais la 2e place était à portée.» Et pour ce faire, le Tarnais licencié au Moto club de Réquista, n’a pas fait dans la demi-mesure. Il tournait la poignée des gaz à fond et réalisait le grand chelem en remportant tous les scratchs du jour. Il remontait même à moins de 20 secondes du vainqueur. «C’est vraiment dommage pour le triplé», déclarait celui qui s’était imposé en 2012 et 2013. «Ce sera pour l’année prochaine.» C’est Emmanuel Albepart, autre double vainqueur (en 2004 et 2005, NDLR), et qui aurait bien aimé fêter le 10e anniversaire de sa 1re victoire par une autre victoire, qui complétait le podium. Deuxième vendredi soir, Sylvain Lebrun ne pouvait contenir la remontée de Tarroux et Albepart, et échouait au pied du podium devant Julien Gauthier. Chez les féminines, Samantha Tichet s’imposait pour la 2e année consécutive en imitant Marc Bourgeois et en étant leader de la première à la dernière spéciale. Une bonne mise en jambe pour celle qui va participer à Brioude à la manche française du championnat du monde, où elle compte bien consolider sa 4eplace et pourquoi pas accéder au podium. Chez les Gentleman le trio composé d’Arnaud Adam, Thomas Deles et Jeremi Ancian finissait dans cet ordre. Quant à Germain Bonnefis, tout à la joie de franchir la ligne d’arrivée, il ne se préoccupait guère de sa 280e place. «C’est vraiment super, je suis à l’arrivée et même si la fatigue se fait ressentir je ne regrette pas d’avoir participé. J’ai pris énormément de plaisir. Le pilotage n’a rien à voir avec celui d’une auto mais je pense avoir progressé un peu plus chaque jour. J’espère bien renouveler l’expérience.»

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