Foot féminin. Pour leur cinquième saison consécutive dans l’élite, les Ruthénoises viseront comme à chaque fois le maintien. Et selon leur entraîneur, cela ne sera pas de la tarte avec l’arrivée de promus bien armés.
Rien n’a changé dans le football féminin. La Division1 est toujours ce championnat où quatre équipes se disputent le titre (Lyon, Paris SG, Montpellier et Juvisy) pendant que les «autres» luttent pour leur survie. Rodez fait toujours partie de la deuxième catégorie et tentera comme toujours de sauver sa peau.
L’objectif, simple, n’a d’ailleurs pas changé pour le club qui s’apprête à vivre sa cinquième saison dans l’élite : le maintien. Nicolas Bach, qui honorera sa deuxième saison sur le banc des Rafettes, en est conscient mais refuse catégoriquement de céder au scepticisme. "Certes, c’est toujours la même rengaine mais on trouve toujours de la motivation comme du plaisir."
"Nos adversaires seront plus forts"
"Face aux “gros”, on sait qu’on n’a quasiment aucune chance. Ce sera face à nos concurrents directs qu’il faudra progresser et être davantage régulier que la saison dernière. De toutes les manières, nous n’aurons pas le choix car le niveau ne cesse d’augmenter. La Division1 a encore franchi un pas de plus vers la professionnalisation et nos adversaires seront plus forts que la saison passée. Quand on voit les promus comme Albi qui ont 400 000€ de budget, on en est loin (le budget des Rafettes est estimé à 100 000€, NDLR) !", glisse-t-il.
Pour lutter, le Raf pourra toujours compter sur ses forces qui ont fait son bonheur ces dernières saisons : la combativité, l’expérience, les arrivées de joueuses qui ont «faim», la bonne vie en communauté du groupe, des installations toujours aussi plaisantes... "Rodez n’est pas en Division 1 depuis cinq saisons pour rien! Alors, il ne faut pas croire qu’il n’y ait pas d’espoir", souligne l’entraîneur.
D’ailleurs, ce dernier ne cache pas que son groupe est "davantage mature que la saison passée." "Les filles, pour la grande majorité, ont déjà une expérience ensemble. Tout est donc beaucoup plus cohérent et on devient plus pointu sur notre jeu. C’est positif", poursuit-il. Ne reste plus qu’à prouver tout cela sur le rectangle vert. Et le plus rapidement possible car Rodez sera très vite dans le bain cette saison. En effet, le calendrier lui a réservé cinq chocs face à des concurrents directs en entrée de championnat. Le premier aura lieu samedi 30 août à Saint-Étienne (19 heures). Et, comme le dit Nicolas Bach: "Il ne faudra pas se louper."
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