Paris-Bercy: Tsonga, Pouille et Monfils éclairent la journée des Français

  • Jo-Wilfried Tsonga, pour son retour à la compétition après un mois d'arrêt, s'est qualifié pour les 8es de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy, le 29 octobre 2014
    Jo-Wilfried Tsonga, pour son retour à la compétition après un mois d'arrêt, s'est qualifié pour les 8es de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy, le 29 octobre 2014 AFP - Miguel Medina
  • Lucas Pouille retourne la balle au Croate Ivo Karlovic, au Masters 1000 de Paris-Bercy le 28 octobre 2014 Lucas Pouille retourne la balle au Croate Ivo Karlovic, au Masters 1000 de Paris-Bercy le 28 octobre 2014
    Lucas Pouille retourne la balle au Croate Ivo Karlovic, au Masters 1000 de Paris-Bercy le 28 octobre 2014 AFP - MIGUEL MEDINA
  • Richard Gasquet lors de son match perdu au 2e tour du tournoi de Paris-Bercy face à l'Espagnol Roberto Bautista-Agut, le 29 octobre 2014 à Paris
    Richard Gasquet lors de son match perdu au 2e tour du tournoi de Paris-Bercy face à l'Espagnol Roberto Bautista-Agut, le 29 octobre 2014 à Paris AFP - Miguel Medina
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Centre Presse Aveyron

Jo-Wilfried Tsonga et le jeune Lucas Pouille ont donné un peu d'éclat à une terne journée pour les Français mercredi au Masters 1000 de Paris-Bercy, où Jérémy Chardy a opposé une vaine résistance au N.2 mondial Roger Federer.

Sur les onze Tricolores initialement engagés dans le tableau principal, ils ne sont que deux à avoir atteint les huitièmes de finale, en attendant peut-être Gaël Monfils, qui affrontait en soirée l'Américain John Isner.

La présence de Tsonga à ce stade de la compétition était évidemment espérée, même si le N.1 français n'avait plus joué depuis son élimination face au Polonais Michal Przysiezny au premier tour à Tokyo fin septembre.

Le 12e mondial, qui avait ensuite préféré prendre du repos en vue de la finale de la Coupe Davis contre la Suisse (21-23 novembre à Villeneuve d'Ascq) pour soigner un avant-bras droit douloureux, a dominé l'Autrichien Jurgen Melzer (6-2, 4-6, 6-2).

Tsonga, victorieux à Paris en 2008 et finaliste en 2011, n'a pas été totalement serein face à un adversaire - redescendu à la 122e place mondiale - qui ne l'a jamais battu, mais qui lui avait déjà donné du fil à retordre au premier tour à Wimbledon cette année.

Il a notamment perdu deux fois son service dans le deuxième set. Mais il a su resserrer les boulons ensuite, pour se diriger vers le Japonais Kei Nishikori (7e) au prochain tour.

Voir apparaître le nom de Pouille à côté de celui de Tsonga est bien plus étonnant. Le Nordiste, âgé de 20 ans, n'est que 176e mondial, et n'avait jamais poussé aussi loin dans un tel tournoi.

Mais depuis son arrivée à Paris, il est dans une forme étincelante. Après avoir éliminé l'Américain Steve Johnson (41e) et le Finlandais Jarkko Nieminen (69e) en qualifications, puis le Croate Ivo Karlovic (27e) au premier tour, il a écarté (7-6 (7/5), 7-6 (9/7)) l'Italien Fabio Fognini, tête de série N.16.

- La résistance acharnée de Chardy -

Pouille, qui profite de sa fraîcheur physique en cette fin de saison après avoir été blessé pendant quatre mois, s'est fait un petit plaisir en gagnant le droit d'affronter en huitièmes son idole Federer.

De son côté, Gaël Monfils, malgré son manque d'entraînement, s'est également qualifié pour les huitièmes de finale, en faisant tomber en deux sets 6-4, 7-6 (7/4) l'Américain John Isner, tête de série N.13.

Le Français, 21e mondial, était resté pendant plus de cinq semaines sans jouer avant son arrivée à Paris, en raison d'une blessure à un genou.

Federe a dû s'employer pour faire céder Chardy (7-6 (7/5), 6-7 (5/7), 6-4). Inspiré par son succès obtenu à Rome en mai sur le maître, le Français (30e) lui a proposé une résistance acharnée.

Le Suisse, tout fraîchement sacré dimanche à Bâle, pour la sixième fois de sa carrière, a souvent été bousculé à l'échange. Mais il a fait preuve d'une maîtrise supérieure dans les moments importants.

Malgré cette défaite, Chardy a peut-être donné matière à réflexion à Arnaud Clément, le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis. S'il ne figure pas dans le premier cercle des postulants à la finale, il mérite probablement de voir sa candidature étudiée.

Le Palois ne se fait pourtant guère d'illusions. "Bien sûr, ça me tenterait d'être dans l'équipe, ça tenterait n'importe quel joueur. La Coupe Davis, c'est toujours un rêve, mais il y a beaucoup de très bons joueurs", a-t-il souligné.

Les autres candidats à une place en sélection n'ont pourtant pas flambé à Bercy. Après Gilles Simon, éliminé mardi par l'Espagnol Fernando Verdasco, Richard Gasquet et Julien Benneteau ont subi un sort identique mercredi.

Le premier, mal à l'aise sur une surface au rebond bas, n'a rien pu faire (6-4, 6-2) face à l'Espagnol Roberto Bautista Agut (15e). Mais il a assuré ne pas s'inquiéter en vue de la Coupe Davis.

Benneteau, lui, n'a pas à rougir de son élimination (6-3, 6-4) face au Britannique Andy Murray (8e), lequel se rapproche à grands pas de la qualification pour le Masters, qui aura lieu à Londres du 9 au 16 novembre.

Source : AFP

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