Tunisie: des jihadistes revendiquent l'assassinat en 2013 de 2 opposants, dans une vidéo

  • Capture d'image d'une vidéo postée le 18 décembre 2014 sur internet dans laquelle un jihadiste qui a rejoint le groupe Etat Islamique (EI), Abou Mouqatel (d), revendique l'assassinat en 2013 de deux opposants tunisiens hostiles aux islamistes
    Capture d'image d'une vidéo postée le 18 décembre 2014 sur internet dans laquelle un jihadiste qui a rejoint le groupe Etat Islamique (EI), Abou Mouqatel (d), revendique l'assassinat en 2013 de deux opposants tunisiens hostiles aux islamistes Al-Itisaam media foundation/AFP - -
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Centre Presse Aveyron

Des jihadistes qui ont rejoint le groupe de l'Etat islamique (EI) ont revendiqué l’assassinat en 2013 de deux opposants tunisiens hostiles aux islamistes, dans une vidéo postée sur internet jeudi.

"Oui tyrans, c'est nous qui avons tué Chokri Belaïd", dit Abou Mouqatel, un jihadiste tunisien recherché par les autorités tunisiennes qui l'accusent d'implication dans les attaques en février et en juillet 2013 contre ces deux figures de l'opposition.

C'est la première fois que ces attaques sont revendiquées. L'opposant anti-islamiste Chokri Belaïd a été tué le 6 février 2013 à Tunis. Le 25 juillet de la même année, Mohamed Brahmi, opposant nationaliste de gauche, est assassiné près de Tunis.

Abou Mouqatel, de son vrai nom Abou Bakr al-Hakim, est un élément "terroriste", selon le ministère de l'Intérieur. Dans la vidéo, il est montré entouré de trois autres hommes en uniforme de combat et portant des armes.

"Nous allons revenir et tuer plusieurs d'entre vous. Vous n'allez pas vivre tranquillement tant que la Tunisie n'applique pas la loi islamique", a-t-il menacé, en appelant les Tunisiens à prêter allégeance à l'EI, un groupe ultraradical qui sévit en Syrie et en Irak.

Entre 2.000 et 3.000 Tunisiens ont rejoint les groupes extrémistes, dont celui de l'EI, pour combattre en Syrie et en Irak, selon un bilan officiel et les autorités tunisiennes craignent que le retour de certains d'entre eux ne déstabilise le pays.

La Tunisie connaît depuis la révolution de janvier 2011 une recrudescence d'attaques attribuées à la mouvance jihadiste dans lesquelles plusieurs dizaines de membres des forces de l'ordre ont été tués, outre les deux opposants.

Source : AFP

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