Aucun soldat ukrainien tué en 24 heures, une première depuis le cessez-le-feu

  • Des séparatistes pro-russes près de la ville de Starobeshevo, dans la région de Donetsk, le 25 févirer 2015
    Des séparatistes pro-russes près de la ville de Starobeshevo, dans la région de Donetsk, le 25 févirer 2015 AFP - Vasily Maximov
Publié le
Centre Presse Aveyron

Aucun soldat ukrainien n'a été tué au cours des dernières 24 heures, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 15 février dans l'Est de l'Ukraine, a affirmé mercredi un porte-parole militaire Andriï Lyssenko.

"Ces dernières 24 heures, il n'y pas eu de mort mais un soldat a été blessé", a ajouté le porte-parole.

Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, prévu par les accords de Minsk 2 signés le 12 février, l'intensité des combats a ralenti dans l'Est de l'Ukraine, en proie à un conflit ayant déjà fait plus de 5.800 morts, mais les autorités ukrainiennes ont fait état de pertes militaires quotidiennement.

M. Lyssenko a cependant souligné que la trêve, qui prévoit également un retrait des armes lourdes permettant la création d'une zone tampon élargie autour de la ligne de front, n'était pas entièrement respectée.

"Ces deux derniers jours, on a enregistré le passage de systèmes de lance-roquettes multiples Grad, de blindés, et un nombre important de véhicules transportant des troupes et des munitions depuis la Russie par le poste-frontière d'Izvarine", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l'armée a également enregistré le passage d'"un grand nombre de chars, de Grad et d'autres équipements" vers la ville côtière de Novoazovsk contrôlée par les rebelles et située à 30 km du port stratégique de Marioupol, selon la même source.

Beaucoup craignent en Ukraine que Marioupol, dernière grande ville de l'Est rebelle contrôlée par Kiev, ne soit la prochaine cible des séparatistes prorusses qui ont pris il y a une semaine la ville stratégique de Debaltseve.

Les séparatistes ont de leur côté affirmé avoir commencé le retrait des armes lourdes.

Mercredi, ils ont amené un groupe de journalistes à Obilné, à une vingtaine de kilomètres au sud de Donetsk, pour leur montrer ce qu'ils ont présenté comme un tel "retrait".

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?