Les dons affluent pour le nouvel évêché

Pas de temps mort sur le chantier du nouvel évêché, qui remplacera le carmel de la rue Combarel et dont l’entrée se trouvera avenue Victor-Hugo. Pour cause, le temps presse : la livraison du projet porté par le diocèse est attendue fin mai, ou au tout début du mois de juin, en vue du déménagement, prévu au cours de l’été prochain, de l’évêque et ses services qui quitteront le palais épiscopal de la rue Frayssinous, et d’un accueil du public en septembre 2016. Depuis la pose de la première pierre, en juin, de ce chantier lancé en début d’année, de nouveaux corps de métiers ont rejoint ou remplacé les maçons et tailleurs de pierre: plombiers, chauffagistes, électriciens, etc.

«On a cessé de détruire pour construire»

«Les travaux ne se sont pas arrêtés ces deux derniers mois. Les entreprises se sont relayées; et cela a créé une harmonie», déclare-t-on dans l’entourage de Mgr François Fonlupt. «On a cessé de détruire pour construire». Un simple coup d’œil jeté depuis l’avenue Victor-Hugo permet ainsi d’observer que de nouvelles ouvertures ont été créées dans le bâtiment principal, et des menuiseries flambant neuves ont été posées. «Cela change sa physionomie», note le diocèse.

«On ne parle plus de carmel»

Aussi, de nouveaux murs ont poussé : ceux des archives, à qui il ne manque plus que la toiture. Et, à quelques mètres de la grue installée sur le site, les ouvriers sont actuellement en train de bâtir des garages et le local technique. «Dans les prochains jours, l’auvent qui donnera sur l’avenue Victor-Hugo (lequel fera office d’entrée du nouvel évêché) va être installé», précisent enfin les services de l’évêque. En tout cas, le diocèse constate que le chantier avance «vite» et que «ça prend corps». Bref, petit à petit, l’évêché prend le pas sur l’ancien carmel. Au point que ce dernier commence à s’effacer des mémoires. Peut-être pas, mais, autour de MgrFonlupt, «on ne parle plus de carmel; on parle soit du chantier, soit de l’évêché».