«Alors que notre pays est en deuil, les élections régionales, des 6 et 13 décembre, peuvent paraître secondaires. C’est pourtant tout le contraire. Car l’objectif politique des assassins est de casser la démocratie, instaurer la peur et nous diviser», expliquait hier Guilhem Serieys, en lice aux régionales, derrière Gérard Onesta, tête de liste du Rassemblement citoyen écologiste et solidaire.
Si ce mouvement -qui conviait les citoyens à une réunion publique, à la salle des fêtes de Rodez- a pour habitude de débattre des questions écologiques, hier, il était surtout question de sécurité. En effet, pour Gérard Onesta et ses colistiers, la question est bien «fondamentale». Mais elle appelle à la fois «une réponse à court terme et une autre à plus long terme. L’état d’urgence est multiple. L’état d’urgence concerne la paix dans le monde, l’environnement et la sécurité sociale», a développé Guilhem Serieys.
«La sécurité est une invention de la gauche. Sans la sécurité sociale, il n’y a pas de sécurité tout court», a rappelé pour sa part Patric Roux, ex-directeur de l’Estivada, également candidat. À l’unisson, ils appellent à la mobilisation pour ces élections, car les attentats du 13 novembre «redonnent plus que jamais du sens à notre démocratie», a plaidé pour sa part Jean-Louis Roussel. À propos de cette tragédie, Gérard Onesta a d’ailleurs demandé à ce qu’un mot accompagne les professions de foi, qui avaient été imprimées bien avant le 13 novembre.
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