Un réveillon sous haute surveillance policière en Aveyron

"Nous serons partout", prévient d’emblée Noël Torres, le directeur départemental de la sécurité publique. Contrôles de véhicule, d’alcool et de stupéfiants au volant, veille à l’ordre public, fouilles de véhicules sur réquisition du Procureur, recherche d’armes ou d’explosifs, etc. Les forces de police et de gendarmerie seront bel et bien "sur tous les fronts et à proximité de toutes les zones à risques, surtout à cette période de l’année".

Une période propice aux excès qui inquiète les forces de l’ordre. "Par essence, le 31 décembre donne lieu à un manque de prudence", analyse le préfet aveyronnais, Louis Laugier, aux côtés du procureur de la République, Yves Delpérié. "Notre rôle, c’est de protéger nos concitoyens des risques qu’ils se font eux-même encourir. On ne peut pas forcer les gens à être heureux contre leur gré, mais ils doivent prendre conscience du danger qu’ils représentent pour autrui."

Et de répéter : "Une fois de plus, nous ne sommes pas là pour embêter les gens." Aussi, les forces de l’ordre espèrent faire passer un message fort: malgré la charge de travail supplémentaire survenue dans le cadre du plan Vigipirate, la sécurité routière n’est pas laissée pour compte. "Dans ce cadre, nous avons mobilisé, cette année plus que d’habitude, plus de fonctionnaires pour le réveillon. Il y aura davantage de patrouilles", assure encore Noël Torres.

"Si le nombre de morts a reculé en Aveyron cette année, le nombre d’hospitalisés augmente considérablement. Et il est faux de croire que les blessés ressortent indemnes le lendemain", a conclu, le ton grave, le préfet.