Rodez : les citoyens concertés pour l’avenir de Combarel

À partir de vendredi,l’Agglo lance une grande consultation pour l’aménagement du quartier Combarel. Cette concertation est une obligation dans le cadre de la labellisation «éco-quartier», label que la collectivité souhaite obtenir pour ce quartier en plein aménagement. 

Pour ce faire, Rodez Agglo a travaillé durant plus d’une année avec le comité de quartier. Ce travail a ensuite abouti sur un questionnaire que la population, du quartier Combarel en particulier, et les Ruthénois en général sont invités à remplir. La population a ainsi jusqu’au 13 mai pour répondre aux 17 questions posées et de donner ses propres idées, suggestions ou commentaires.

Trois grandes thématiques

Le questionnaire (qui n’est pas anonyme) ne portera pas sur l’ensemble du projet Combarel qui est relativement bien avancé dans sa structuration. En revanche, il portera sur trois grandes thématiques que sont :

• les aménagements extérieurs du quartier,
• les équipements collectifs et partagés et
• l’animation du quartier.

Les personnes souhaitant répondre aux questions doivent donc se prononcer sur les «dispositifs alternatifs à la voiture individuelle», sur «les lieux favorisant les interactions sociales» et faire leur choix entre «un jardin collectif partagé conçu par les habitants», «un café associatif», «une salle collective dédiée à l’ensemble des habitants du quartier», par exemple.

Dans le domaine de l’économie, la population est appelée à se prononcer sur «les services à développer dans l’éco-quartier», entre autres questions. Au second semestre de cette année, des ateliers participatifs de concertation seront organisés dans la ville, sur la base de la première phase.

«Ces ateliers permettront de dégager des propositions concrètes qui pourraient être utilisées pour le projet», explique Monique Herment-Bultel, adjointe au maire. Si certaines propositions peuvent être réalisables car les élus ont la possibilité de le faire, d’autres paraissent d’ores et déjà irréalisables, car les collectivités n’ont pas la main mise dessus.

Cette réalité ne doit pas empêcher les habitants de Combarel et le reste des citoyens de la ville de faire des propositions sur ce qui pourrait être leur quartier rêvé. Monique Herment-Bultel ne promet pas de tout réaliser, mais dit-elle, «nous nous donnons les moyens de faire. Maintenant si nous n’y arrivons pas, nous expliquerons pourquoi».