Le conseil de l’Ordre infirmier veut étoffer ses rangs
Santé. 1100 des 3200 infirmiers aveyronnais, seulement, sont inscrits au conseil de l’Ordre.
On connaît bien le conseil de l’Ordre des médecins. On connaît moins le conseil de l’Ordre des infirmiers. Dernier à avoir été créé, en 2006, dans le domaine de la santé, il a du mal à s’affirmer et à se faire entendre. Y compris au sein de la profession.
Alors que l’inscription à l’Ordre est obligatoire, seulement 200000 des quelque 500 000 à 600 000 infirmiers du pays ont fait la démarche. La situation est identique en Aveyron. Sur 3 200 infirmiers recensés (environ 60 % dans le secteur public, 25 % salariés dans le secteur privé et 15 % de libéraux), 1100 sont inscrits. Une proportion beaucoup trop faible pour les responsables départementaux du conseil de l’Ordre infirmier, qui ont tenu à rappeler son utilité.
« La mise en place a été difficile, pour diverses raisons, reconnaît le président Michel Bonnemaire. Cela va un peu mieux, nous enregistrons désormais une vingtaine d’inscriptions par mois, mais cela reste insuffisant.»
Qualité des soins
Le conseil de l’Ordre est notamment chargé de contrôler l’accès à la profession et de suivre la démographie médicale. En Aveyron, 130 infirmiers sont formés chaque année. Le conseil souhaite que les jeunes diplômés soient inscrits automatiquement. Ce qui n’est pas le cas. Parmi ses autres missions, le conseil veille au maintien des principes éthiques (un code de déontologie sera publié en juin), à la qualité des soins et à l’amélioration des compétences à travers la formation continue.
Il est également chargé de prévenir les éventuels litiges entre professionnels ou avec certains patients. «Nous sommes aimés mais pas suffisamment reconnus, c’est pourquoi nous voulons un Ordre plus fort», résument les infirmiers. Un infirmier salarié perçoit 1 560€
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