Hôtellerie Des batailles à mener et un congrès en 2019 à Rodez

  • Entourés par les autres intervenants invités à la tribune, Ph. Panis et Hubert Jan  (2e et 3e en partant de gauche), respectivement président de l’Umih 12 et  président de la branche restauration de l’Umih national. Ils ont évoqué le cas des restaurants privés.
    Entourés par les autres intervenants invités à la tribune, Ph. Panis et Hubert Jan (2e et 3e en partant de gauche), respectivement président de l’Umih 12 et président de la branche restauration de l’Umih national. Ils ont évoqué le cas des restaurants privés.
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Centre Presse / Rachid Benarab

Motivé, Philippe Panis, le président de l’Union des métiers et industries hôtelières de l’Aveyron (Umih 12), l’était assurément, hier, à l’heure de l’assemblée générale, à Pont-de-Salars. En effet, alors qu’il militait de longue date pour organiser sur ses terres le congrès national de l’Umih, son appel semble avoir été entendu à Paris. C’est donc à Philippe Panis et à ses membres du conseil d’administration de l’Umih 12 que revient l’organisation de ce congrès, programmé en novembre 2019, à Rodez.

« Ça représente beaucoup de travail, mais cela en vaut la peine, explique le président Panis ravi. Ce rendez-vous de la profession va réunir un millier de personnes pendant une semaine à Rodez. Et cela devrait générer au minimum, un million d’euros de chiffre d’affaires. » Une « bonne nouvelle » à l’heure où la profession « attaquée de toutes parts », doit se mobiliser sur plusieurs fronts pour livrer d’importantes batailles. Notamment celle contre les sites internet de location de chambres ou appartements entre particuliers, genre Air B’n’B. « Selon notre enquête, il y aurait déjà à Rodez 80 chambres ou appartements à louer via cette plateforme. Une quarantaine à Villefranche-de-Rouergue et au moins 300 à Millau, soit autant que le nombre de chambres d’hôtel, fulmine Philippe Panis. C’est un véritable fléau. Si rien n’est fait rapidement beaucoup de professionnels vont devoir mettre la clef sous la porte avec tout ce que cela implique en termes de casse sociale. » Autre sujet d’inquiétude, « qui, celui-là, heureusement, n’a pas encore touché le département », les restaurants privés.

« Ça se développe à la vitesse grand V. Toujours sur les sites de partage en ligne. Des gens organisent des dîners chez eux et ceux qui y prennent part paient leur repas comme au restaurant. Sauf que contrairement à des professionnels qui paient des taxes, des salaires et qui doivent faire face à des normes toujours plus contraignantes, ces restaurateurs en herbe ne paient rien, poursuit-il. C’est comme ça, c’est la mode et on ne peut pas aller contre. En revanche, on demande à ce que ces gens soient soumis aux mêmes règles que des professionnels. Et si ce n’est pas possible à appliquer, qu’on nous baisse nos charges. » L’Umih de l’Aveyron qui revendique 620 adhérents peste aussi contre l’ouverture, à partir le 1er avril, d’une application consultable par tous via son mobile.

Si lors d’un contrôle d’hygiène le restaurateur est pris à défaut, le nom de son établissement figurera sur ce site pendant toute une année. « Si vous êtes pris à défaut lors d’un contrôle d’hygiène vous êtes contraint de le régler très rapidement sous peine d’amendes ou de fermeture, indique le président, avant de conclure : Si le problème est réglé, pourquoi continuer à montrer du doigt ces professionnels pendant toute une année. Quel est l’intérêt. Qu’ils perdent la clientèle et ferme leurs portes ? »

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