Une foire au gras à Rodez ? «Nous sommes ouverts à tout»

  • Une foire au gras à Rodez ? «Nous sommes ouverts à tout»
    Une foire au gras à Rodez ? «Nous sommes ouverts à tout»
Publié le
Centre Presse / Rachid Benarab

Rendez-vous des bonnes affaires pour les uns, temple du faux, de la pacotille et du mauvais goût pour les autres, la foire trimestrielle qui investit le tour de ville quatre fois par an ne laisse personne indifférent. Notamment à la mairie où une réflexion va être engagée pour évoquer le fonctionnement de ce rendez-vous traditionnel, « afin, si cela s’avère nécessaire et si on nous le demande, de la redynamiser », explique Claude Albagnac, adjoint à la Ville, en charge notamment des foires et marchés. Un sujet que l’élu ruthénois évoquera dans le cadre d’un groupe de travail qui réunira autour de lui les associations de commerçants et les représentants des commerçants non sédentaires de la foire (donc pas ceux du marché hebdomadaire).

« Il nous semble que la foire s’est quelque peu paupérisée au fil du temps, estime Claude Albagnac. Et puis, d’après certains commerçants sédentaires, autant le marché hebdomadaire du samedi, place de la Cité et place du Bourg, draine par ricochet des centaines de personnes dans les rues et les commerces du centre ancien, autant la foire trimestrielle ne génère quasiment aucun impact économique pour ces mêmes enseignes. Ceux qui fréquentent la foire ne profitent pas de l’occasion pour visiter les magasins. »

Selon l’élu, la foire provoquerait même l’effet inverse, car plus d’un visiteur potentiel ne viendrait pas en ville à cause de la foire en pensant que la tenue de cette dernière serait source d’embouteillages et de rues bloquées. « Du coup les gens ne viennent pas », analyse l’élu.

D’où l’idée de réfléchir à un éventuel repositionnement de la foire ou à un changement de concept. « Nous sommes ouverts à tout, précise Claude Albagnac qui ne veut surtout rien imposer. Il n’est pas question de changer pour changer. Si les gens veulent conserver la foire telle quelle, soit. Mais l’on pourrait aussi réfléchir à la mise en place de nouvelles thématiques. Comme une foire au gras, ou aux vins, ou encore, au printemps, une bourse aux plantes. » Autant de pistes qui pourraient tout aussi bien être programmées en marge des foires traditionnelles ou à leur place. « Il faut voir. Nous en sommes juste au stade de la réflexion, insiste Claude Albagnac. L’idée, cette année, c’est juste de dresser un état des lieux de ce rendez-vous et, si c’est nécessaire, de proposer des solutions pour le rendre davantage attractif. »

Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?