Rodez : Jean-Luc Rubio lâche le zinc du Saint-Just, 24 ans après...

  • D’un naturel discret et souriant, Jean-Luc Rubio avait acquis le Saint-Just en 1993.
    D’un naturel discret et souriant, Jean-Luc Rubio avait acquis le Saint-Just en 1993.
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Centre Presse / Philippe Routhe

Quelques jours avant la soirée d’adieu de Jérôme Doutre au pub White Rose, l’émotion du départ planait, elle, dans le Saint-Just. Jean-Luc Rubio a lui aussi décidé de lâcher son zinc. Après 24 années passées à faire vivre ce bar niché face au commissariat, à deux pas de la mairie et, surtout, à une encablure des lycées François-d’Estaing et du Cédec.

« Quand je suis arrivé, j’avais 28 ans, j’étais le grand frère pour ces jeunes qui venaient au bar. Puis, petit à petit, les années sont passées, je suis devenu le père. Et je n’ai pas envie d’être le grand-père ! », rigole Jean-Luc, qui a vu débouler sans trop s’en rendre compte les enfants de ses premiers clients. Puis les petits-enfants qui ne commandent encore qu’une grenadine à l’eau.

C’est peu de dire qu’il n’a pas vu le temps passer depuis ce jour de 1993 où, après dix années en cuisine, ce Saint-Cypriennois a franchi le pas en rachetant le bar à Jean-François Delagnes. La couleur verte dominait alors dans l’établissement, les jeux vidéos étaient nombreux... C’était le bar « tranquille » de la ville. Où l’on cultivait l’amitié. « J’ai toujours voulu en faire un lieu d’échanges avant tout », glisse Jean-Luc, ravi de voir des clients prendre leurs habitudes chez lui les jours de marché, le mercredi ou le samedi. « Et parfois devenir des copains, des amis. »

Bien évidemment, il y a des soirs où c’est parti un peu en cacahuètes dans ce bar à l’ambiance plutôt feutrée. Comme lors de ses 40 ans. ce soir-là, Jean-Luc trouvait étonnant qu’il y ait autant de monde dans son bar. Ses clients lui avaient en fait réservé une petite surprise en invitant une stripteaseuse. Il en est encore tout retourné quand il en parle ! « Les fêtes de la musique étaient également des moments géniaux. Tout le monde était heureux. »

Tout cela est désormais derrière lui, même s’il garde un œil attentif à la suite de l’histoire de cette enseigne de la ville. « Comme j’ai dit aux clients, je veux que le Saint-Just vive encore bien et longtemps ! »

Et pour cela, il a toute confiance en ses repreneurs, David et Emmanuelle, qui, dès jeudi matin, après quelques aménagements, accueilleront les clients. À eux, qui viennent de Paris, mais dont les attaches sont à Rodez, de jouer les grands frères désormais !

Quant à Jean-Luc, celui que l’on peut aussi qualifier de personnage discret, qui dit rarement un mot plus haut que l’autre, il ne souhaite pas, justement, en dire trop sur son avenir professionnel. Discret comme il a su l’être aussi durant toutes ces années.

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