De nouveaux équipements pour l’hôpital de Rodez
Vincent Prévoteau, le nouveau directeur, élise Carrez, présidente de la commission médicale d’établissement (CME), le Dr Nadia Aoulad, radiothérapeute, Cédric Maliges, ingénieur biomédical, Emmanuel Noé, ingénieur travaux et responsable des services techniques, Maria Loboguerrero, ingénieur informatique, et Sophie Bourguine, directrice adjointe. Ils ont tous pris place pour la photo de famille et se réjouir de l’installation d’un nouvel accélérateur de particules au service de radiothérapie de l’hôpital Jacques-Puel à Bourran.
Le centre hospitalier possédait déjà un tel équipement (deux machines, datant de 2006) mais l’heure avait sonné de le renouveler puisque la durée de vie est d’une douzaine d’années... Le choix, à l’unanimité, s’est porté sur un appareil de marque Elekta (des Suédois installés en Angleterre) dernière génération. Après deux mois de travaux préparatoires, dans un bunker aux murs de 1,30 m à 1,70 m d’épaisseur pour cantonner les rayons (il a fallu tenir compte des contraintes structurelles, précises et pointues, de cet ouvrage de génie civil), l’installation à proprement parler a débuté lundi et va durer plusieurs mois. Cet accélérateur de particules devrait être opérationnel en avril 2018.
Membre de ce service depuis janvier (3 médecins, 4 physiciens, 11 manipulateurs, 2 dosimétristes, 2 secrétaires, 1 infirmière et 1 psychologue), le Dr Nadia Aoulad est impatiente : « Grâce à cet équipement, on va pouvoir augmenter la précision des traitements et soigner plus vite les patients ». L’hôpital de Rodez en accueille 600 nouveaux chaque année, originaires de l’Aveyron mais aussi du Lot, du Cantal et de la Lozère. Cette machine va aussi permettre de « développer d’autres techniques », comme la radiothérapie stéréotaxique. Vincent Prévoteau salue aussi cet investissement de 3,5 M€ : « Il marque notre place sur un territoire large car ce genre d’appareil équipe plutôt les CHU. Nous serons un centre de référence, offrant toute la filière de prise en charge ». Et le directeur de conclure : « Le cœur de l’action, c’est le patient. Nous sommes là pour porter les valeurs du service public et assurer la prise en charge des pathologies ».
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