Gaspard Proust : « Je suis moins cynique que le monde réel »

Né à Novo Mestro en ex-Yougoslavie, le 28 juin 1976, il est devenu Slovène, puis même Slovéno-suisse. Et, après douze années passées en Algérie, il a posé ses valises en France... à Paris pour l’instant, mais bientôt peut-être à la campagne. « éleveur de chèvres sur le Larzac, producteur d’aligot sur l’Aubrac ou moniteur dans une école de kyte-surf sur les lacs du Lévezou », s’amuse-t-il volontiers, au point sur la géographie aveyronnaise.

Au regard de ses périples passés et ceux à venir, Gaspard Proust s’est autoproclamé « migrant du rire ». L’acteur et humoriste sera sur la scène de l’Amphithéâtre, jeudi 22 février à 20 h 30. Il y présentera le deuxième opus de son « Nouveau spectacle », créé à la rentrée 2016 et qu’il promène actuellement à travers tout l’hexagone après un énorme succès populaire au Théâtre Antoine à Paris. Il se produira la veille à Sanary-sur-Mer (83) et sera le lendemain soir à Cournon-d’Auvergne (63), puis le samedi à Décines, près de Lyon (69).

Baptisé par certains « Le tonton flingueur des temps modernes », Gaspard Proust est souvent associé à humour noir et cynisme. Qu’en pense-t-il ?

« Je suis moins cynique que le monde réel qui nous entoure. Sur scène, c’est pour de faux. Tout s’arrête dès que le rideau tombe, comme dans un film. »

Et d’être régulièrement comparé à Pierre Desproges ?

« C’est flatteur. Il livrait des textes très bien écrit et il a laissé une œuvre. Je ne revendique rien mais c’est toujours agréable de rappeler des gens qui ont du talent. »

Mais, Gaspard Proust préfère tracer sa propre voie, avec des textes qu’il signe à 100 %. Son inspiration ?

« L’actualité et le monde qui l’entoure »

Avec un spectacle un peu différent en province par rapport à celui offert à la capitale

« Ce n’est pas le même contexte et, du coup, la trame est réadaptée. Je remplis le frigo avec un truc que j’aime. Cela a une valeur inestimable... ça vaut de l’or ! ».