SNCF : « La riposte va être à la hauteur de l’attaque » annonce la CGT

  • Les images sont parfois trompeuses : David Gistau (au centre), secrétaire général de l’Union CGT de l’Aveyron, et les représentants CGT cheminots, ne comptent pas rester les bras croisés. RDS
    Les images sont parfois trompeuses : David Gistau (au centre), secrétaire général de l’Union CGT de l’Aveyron, et les représentants CGT cheminots, ne comptent pas rester les bras croisés. RDS
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Centre Presse / Rui Dos Santos

La réforme de la SNCF annoncée par le Premier ministre édouard Philippe n’est pas du goût de l’Union CGT de l’Aveyron... C’est peu de le dire ! Entouré par les représentants CGT cheminots de Rodez, Millau, Capdenac et Viviez, le secrétaire général l’a dit haut et fort vendredi matin. « Tant sur les axes que sur la méthode, le passage en force a été confirmé. C’est inacceptable, a martelé David Gistau. Le citoyen est en droit d’attendre un service public de qualité ».

Et de poursuivre : « Que le gouvernement remette en cause le statut de cheminot ne règlera pas le problème de la dette. Les conditions sociales des cheminots n’en sont pas à l’origine ». Il conclut sur le sujet : « Depuis vingt ans, toutes les réformes, sans exception, sont punitives. La riposte va être à la hauteur de l’attaque ».

Alors que les cheminots appellent à une manifestation nationale jeudi 22 mars à Paris, avec un rassemblement départemental à 14 heures à Bourran Rodez, l’intersyndicale, qui affiche une inhabituelle unité - « Même la CFDT est là alors qu’elle avait du mal à rejoindre les cortèges », se sont réjoui les chevilles ouvrières de l’Union CGT - , a opté pour un mouvement dur : une grève au rythme de « deux jours sur cinq » d’avril à juin.

Les représentants CGT cheminots ont une dent aussi contre ce que le gouvernement appelle les « lignes secondaires ». « Si on les écoute, il n’y aura plus de chemins de fer en Aveyron car, dans le département, ces “lignes secondaires” représentent l’ensemble du réseau », ont-ils regretté. Et de lancer : « à Paris, les trains sont un peu plus longs et les gares un peu plus grandes mais les lignes font la même taille ! Ici, ce ne sont pas de petites lignes mais des lignes sous-exploitées. Elles ne montrent pas le potentiel qu’elles pourraient avoir ».

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