Tourisme : Rodez veut récupérer 30 000 euros de taxe de séjour

  • M. Gantou, J.-M. Cosson, F. Taillefer et M. Maury.
    M. Gantou, J.-M. Cosson, F. Taillefer et M. Maury.
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Centre Presse

Ils font partie des acteurs du tourisme : c’est face à cet état de fait que les élus de Rodez Agglomération et les professionnels du tourisme ont engagé une réflexion autour de ce que l’on pourrait appeler la « vague Airbnb ». Ces appartements destinés à la location temporaire de vacances. Une vague qui touche plus que jamais Rodez et son agglomération qui, comme en témoignent les chiffres de collecte de la taxe de séjour, jouit d’un véritable attrait touristique. En 2017, elle a en effet collecté 163 977 euros, soit 9,5 % de plus qu’en 2016.

Reste que la communauté d’agglomération a comptabilisé qu’elle pourrait collecter bien plus que cela. « Nous estimons la perte en terme de collecte de la taxe de séjour à 30 000 euros » explique Jean-Michel Cosson, vice président de Rodez Agglomération. Selon eux, ce sont cent cinquante-trois hébergements meublés qui sont aujourd’hui en situation non réglementaire. « Mais ce qui nous intéresse, c’est de récupérer uniquement la taxe de séjour. Une taxe qu’ils doivent facturer à leurs hôtes ».

Mais après échange et réflexion, notamment avec les professionnels de l’hébergement de la communauté d’agglomération, les élus ont souhaité œuvrer de façon pédagogique avec ces hébergeurs occasionnels, mais également les inscrire dans une dynamique vertueuse. « Nous ne voulons pas les pointer du doigt. Nous voulons les inciter à nous contacter pour qu’ils fassent les choses dans les règles, d’une part, à savoir être déclaré dans leur commune et collecter la taxe de séjour, et qu’ils soient acteur de l’attractivité touristique du territoire. »

Pour cela, Rodez Agglomération a pris plusieurs initiatives. Notamment en communiquant sur les bulletins communaux ainsi que le sien, mais a également opté pour une démarche très simplifiée, centralisée à l’office de tourisme du Grand Rodez. Un OT qui a confié à Marion Maury la charge du dossier.

« Un coup de fil et en quelques minutes c’est réglé » témoigne-t-elle.

D’autre part, la communauté d’agglomération teste un logiciel en mesure de détecter toute inscription sur son territoire d’un nouvel hébergeur sur l’une des vingt-quatre plateformes en ligne, afin de faire parvenir à celui-ci la réglementation et les modalités à suivre. « Mais l’on préférerait qu’il effectue la démarche par lui-même », souligne Jean-Michel Cosson.

Ce, à l’instar des soixante-dix-huit propriétaires de meublés actuellement répertoriés par l’office de tourisme. « Ils sont dans nos listings. Ils travaillent avec nous » explique la directrice de l’OT, Florence Taillefer. « La taxe de séjour participe directement au développement de l’attractivité touristique, donc à leur activité. Nous sommes bien là dans un cercle vertueux. Nous les impliquons dans la vie touristique de l’agglomération. Et cela se passe très bien avec eux ». « C’est du gagnant - gagnant que nous leur proposons » conclut Michel Gantou, président de la Sem de Rodez Agglomération.

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