Cinéma : dernières mises en boîte pour « La Décapitalisation » dans le Bassin

Le long-métrage de fiction, « La Décapitalisation » - que l’on peut également orthographier Décapita (LISA) tion !

C’est tout dire ! -, actuellement en cours de réalisation à Cransac et à Viviez, finit sa troisième semaine de tournage, sur les quatre prévues au script.

Tout se déroule comme l’avait souhaité son jeune réalisateur Pierre Zellner, qui se félicite par ailleurs de la très bonne ambiance qui règne au sein de l’équipe, visiblement heureuse de partager « cette belle aventure ».

Ce qui n’est pas toujours évident lorsqu’on travaille, mais aussi vit ensemble quasiment 24 heures sur 24, six jours sur sept.

Les journées sont longues même si elles ne débutent dans les faits qu’après 10 heures du matin pour finir parfois - souvent même - autour de 23 heures, et ce non pas sept, mais six jours sur sept.

Mais bon, c’est pour la bonne cause, car le projet militant n’est jamais loin dans l’esprit de l’ensemble des collaborateurs.

On a pu assister samedi dernier à la mise en boîte d’une scène franchement surréaliste lorsque, bouche collée, l’un des 18 PDG du Cac 40, séquestrés par un groupe d’activistes dans une usine désaffectée, répond par écrit à une interview...

Mardi, tournage tout aussi décapant d’une scène où les gros patrons en salopettes prolétariennes, font un brin de toilette, sous l’œil amusé de Jean-Jacques Sanchez, le comédien amateur aveyronnais (Youpi, ma femme est morte !) qui a rejoint le projet.
En parlant de ça, un autre comédien a également rejoint l’aventure, en l’espèce l’humoriste et chroniqueur Guillaume Meurice, complice à l’antenne de Charline Vanhoenacker que les auditeurs de France Inter connaissent bien.

Un dernier mot qui a son importance puisqu’il porte sur le nerf de la guerre, à savoir les sous... Qui seront particulièrement importants pour assurer la postproduction.

La plateforme de financement participatif « helloasso » reste ouverte. On peut toujours y abonder (cf. page Facebook La Décapitalisation).

Bref, les têtes ne sont pas encore tombées, mais elles sont soumises à dure épreuve. Un rien jubilatoire !