Le Festival en bastides est devenu incontournable

  • André Nouviale et Monique Fréjaville, les coprésidents des Espaces culturels, ont présenté le festival, entourés des élus des communes,du département et de la région.
    André Nouviale et Monique Fréjaville, les coprésidents des Espaces culturels, ont présenté le festival, entourés des élus des communes,du département et de la région. DDM- GUY LABRO
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Centre Presse Aveyron

Dix-neuvième édition, du 30 juillet au 4 août, d’une manifestation qui met à l’honneur les arts de la rue et qui les associera encore davantage au patrimoine. Ce festival s’appuie aussi sur des actions de médiation.

L’été à Villefranche et dans les autres bastides du Rouergue ne saurait désormais se concevoir sans son festival des arts de la rue, dont la 19e édition a été officiellement présentée en de début de semaine.

« Un festival qui dure », s’est d’ailleurs félicité son responsable. André Nouviale a aussi réaffirmé d’autres réalités. « Ce festival porte une dynamique économique et culturelle forte. »

Personne ne peut le contester. Au contraire, les élus des communes qui l’accueillent sont unanimes pour reconnaître son poids. Son éclatement entre les bastides du Rouergue en fait un festival unique. Outre son itinérance, sa programmation sur six jours et sa quasi entière gratuité sont d’autres spécificités.

Cette 19e édition appuiera encore davantage sur la volonté d’associer le patrimoine et les arts de rue. L’affiche, réalisée par une graphiste de Prévinquières, Céline Mazars, en est le symbole. « Le Festival en bastides se veut pluridisciplinaire et s’adresse à un public familial », rappelle Justine Mailhé, permanente des Espaces culturels.

Avec toujours une priorité donnée à la partie artistique. « Sur un budget de 125 000 € (54 500 € apportés par les bastides, 34 000 € par le département, 14 400 € par la région), 70 000 € sont consacrés aux spectacles », souligne-t-elle.

Vingt-neuf compagnies, dont quatre amateurs ou semi-professionnelles de la région, ont été engagées. Avec des thèmes légers et d’autres qui peuvent interpeller et interroger. 

À noter le retour du spectacle de clôture à Villefranche sur la place Notre-Dame. Désir réaffirmé aussi de l’équipe du festival d’insister sur les actions de médiation, lancées il y a trois ans, et de favoriser le lien social en allant vers des publics différents.

« Ce festival est un bouillonnement de culture », apprécie Christine Presne, la présidente d’Aveyron culture. « C’est le deuxième festival du département le plus aidé par la région », témoigne pour sa part le conseiller régional Jean-Sébastien Orcibal. Le Festival en bastides est un grand.

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