Quim Torra inflexible sur l’indépendance Grotte : huit garçons sains et saufs

  • Difficile dialogue entre les deux dirigeants, hier.
    Difficile dialogue entre les deux dirigeants, hier.
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Centre Presse Aveyron

Le président séparatiste catalan Quim Torra a réitéré hier qu’il n’abandonnerait " aucune voie " vers l’indépendance alors que le gouvernement de Pedro Sanchez a rejeté toute idée de référendum d’autodétermination, à l’issue d’une rencontre au sommet entre les deux hommes qui a toutefois permis de renouer le dialogue après la tentative de sécession d’octobre 2017.

" Une crise politique requiert une solution politique. Cette réunion est un point de départ constructif pour normaliser les relations ", a tweeté Pedro Sanchez en espagnol et en catalan à l’issue de la réunion de deux heures et demi au Palais de la Moncloa à Madrid, destinée à apaiser les tensions — la première depuis plus de deux ans entre un chef de gouvernement espagnol et un président régional catalan.

Mais malgré cette volonté de dialogue, le retour aux positions de principe de chacun des deux camps a été immédiat.

" Toute solution passe par le respect du droit à l’autodétermination de la Catalogne. Le gouvernement catalan ne renonce à aucune voie pour parvenir à l’indépendance de la Catalogne ", sous-entendu y compris à la voie unilatérale, a insisté Quim Torra devant.

Peu de temps auparavant, la vice-présidente du gouvernement espagnol Carmen Calvo avait de son côté réitéré qu’un tel droit " n’existe pas " dans la Constitution espagnole. " Il y a très peu de choses à dire " sur le sujet, a-t-elle souligné.

La Catalogne a été l’automne dernier le théâtre de la plus grave crise politique qu’ait connue l’Espagne depuis son retour à la démocratie quand le gouvernement régional de Carles Puigdemont a organisé un référendum illégal d’autodétermination le 1er octobre, avant que le parlement catalan ne déclare unilatéralement l’indépendance le 27 octobre.

Huit des 13 jeunes footballeurs coincés depuis la fin juin dans une grotte inondée de Thaïlande étaient désormais hors de danger, mais la difficile évacuation à venir des cinq derniers suscitait bien des inquiétudes.

Les sauveteurs ont en effet récupéré hier quatre des garçons, au lendemain de l’extraction réussie des quatre premiers par des plongeurs d’élite.

" Deux jours, huit sangliers sauvages ", le nom de leur équipe de football, ont laconiquement écrit dans la soirée sur leur page Facebook les commandos de marine thaïlandais, au centre de l’opération de sauvetage.

" Tout le monde peut être fier. Mais la mission n’est pas encore terminée ", a tempéré le chef de la junte au pouvoir en Thaïlande depuis un coup d’Etat en 2014, le général Prayut Chan-O-Cha, qui s’est rendu sur le site de l’opération en fin d’après-midi.

La Thaïlande tout entière espère une issue heureuse pour les enfants et leur entraîneur de 25 ans bloqués depuis le 23 juin dans la grotte de Thuam Luang, dans le nord de la Thaïlande. La saga passionne aussi les médias étrangers qui ont envoyé des centaines de journalistes sur place.

La pluie de mousson menaçant d’inonder ce réseau souterrain complexe, long d’une dizaine de kilomètres, constitue le principal défi pour les sauveteurs qui redoutent de nouvelles précipitations avant la sortie de l’ensemble du groupe.

L’équipe de football des " Sangliers sauvages ", 12 garçons de 11 à 16 ans et leur jeune entraîneur, avaient passé neuf jours dans les tréfonds de la grotte avant que deux plongeurs britanniques ne réussissent à les rejoindre en début de semaine dernière. Émaciés mais en vie, ils étaient perchés sur un promontoire, à plus de quatre kilomètres de l’entrée de la grotte.

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