Festival en bastides : six jours sur les places et dans les rues

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Centre Presse Aveyron

Dès cet ultime lundi de juillet 2018, l’ouest Aveyron va plonger dans son rendez-vous annuel avec les arts de la rue à travers le Festival en bastides. « LE » rendez-vous festivalier du pays d’art et d’histoire des bastides qui chaque première semaine d’août (avec cette année une incursion sur la fin juillet) draine dans les bastides vraies et celles qui le sont moins (ou pas) d’un point de vue urbanistique un dense public averti, composé d’aficionados revenant butiner des envies de théâtre de rue d’une année sur l’autre.

Et ce dans le plus beau des décors qui puisse être : à savoir les pierres de ces villes modernes du Moyen Âge dont l’histoire transpire dans chacune des pierres. Places de Villefranche, ou Villeneuve, recoins de Rieupeyroux, proximité des couverts de Najac ou Sauveterre, pied du clocher-porche de la Bastide-l’évêque. Partout l’omniprésence d’une histoire des plus médiévales va faire des œillades une semaine durant aux créations les plus actuelles. Pas de limites pour les organisateurs des Espaces culturels villefranchois regroupés, pour un ultime tour de piste, autour du coprésident « Dédé » Nouviale qui a su mitonner un programme de derrière les fagots.

Pas besoin de vedettes, car ici la vedette c’est bien le patrimoine. Mais plus des artistes au pluriel, conjuguant les envies créatives et créatrices, se donnant sans limite et sans borne histoire d’offrir de bien belle séance de rires époustouflée et ébouriffée aux spectateurs devenant, de temps à autre acteurs éphémères.

Ici non plus pas de billets d’entrées (sauf pour deux soirées), comme avec les saltimbanques d’avant-avant, on est au plus près du jeu, de la sueur, et de l’écume des jours. Le festival en bastides gravit tous les échelons, sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Les troupes vivent au plus près des organisateurs, partagent la table avec eux, parfois le coucher. 
Sans prétention, ni service d’ordre fracassant. La vraie certitude repose bien sur le fait qu’on se demande comment pourrait être un été sans festival en bastides. Bien morne à coup sûr.

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