Grégoire Jacq : "C’est pour ce genre de moments qu’on joue au tennis"

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    Grégoire Jacq : "C’est pour ce genre de moments qu’on joue au tennis"
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Centre Presse Aveyron

On vous imagine très heureux de ce succès à Rodez ?

Très heureux… Mais que c’est dur contre Rémi (Boutillier, NDLR). C’est abominable même. C’est un mec que je respecte énormément, on se connaît depuis très longtemps. Et qui est une plaie ouverte à jouer, car il faut tout faire, il ne te donnera jamais un point. Il ne veut pas donner la balle de match ; du coup, tu t’emmerdes, tu mets un smash dans le filet… Bon après, c’est pour ce genre de moments qu’on joue au tennis. Je ne vous cache pas qu’à la fin, mon bras, il était comme ça (il mime des tremblements, NDLR) C’est ce que l’on aime, mais c’est dur (rires).

C’est d’autant plus bon peut-être aussi, non ?

Oui, d’autant plus bon. Surtout que c’était un match de haut niveau je pense. J’espère que le public a apprécié. On s’est donné tous les deux à 120 % en faisant des échanges de "dingo" parfois.

Quel souvenir garderez-vous donc de cette semaine ruthénoise qui se clôt en beauté pour vous ?

Très bon évidemment. C’est bizarre franchement. Je passe une période assez improbable quand même. Car j’ai gagné à Nevers (un autre tournoi Future, il y a 15 jours, NDLR), je gagne Rodez, je fais finale à Mulhouse juste avant… Alors que j’avais décidé d’arrêter. Donc, là, j’ai l’air con (rires).

Vous parlez au passé. Cela veut dire que votre décision d’arrêter le circuit international peut encore être remise en question avec cet enchaînement très positif ?

Non. Je n’ai pas envie de voyager. Très probablement, cette victoire aujourd’hui me donne accès aux Challenger (tournois de la catégorie au-dessus, NDLR) l’année prochaine ; donc je vais tous les jouer en France, mais pas à l’étranger car j’en ai marre de faire des sacrifices trop importants. Je ne veux plus voyager tout seul, j’ai beaucoup de mal avec ça. Ici, je suis resté avec Rémi toute la semaine (ils cohabitaient dans la même chambre d’hôtel, NDLR), c’était génial. Donc je jouerai tous les Challenger et les Future. Je passe aussi mon DE (pour devenir entraîneur), avec Rémi également, et on commence la formation accélérée demain (aujourd’hui) à Roland-Garros.

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