Le dossier médical partagé en pleine ascension en Aveyron

  • Les acteurs locaux de la santé ont réaffirmé leur enthousiasme au sujet de ce dispositif.
    Les acteurs locaux de la santé ont réaffirmé leur enthousiasme au sujet de ce dispositif. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Le dispositif, dont la généralisation a été annoncée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, séduit l’ensemble des professionnels de santé… en attendant de séduire davantage d’Aveyronnais.
 

Un « dispositif centralisateur », « mémoire de la santé du patient » qui « favorise la coordination et la continuité des soins » de manière « hautement sécurisée » : autour de la préfète Catherine de la Robertie, l’ensemble des acteurs locaux concernés par le Dossier médical partagé (DMP) ont souhaité dernièrement dire tout le bien qu’ils pensent de ce dispositif et, par là même, inciter l’ensemble des Aveyronnais à y adhérer.
Pour l’heure, ce carnet de santé numérique a su séduire 24 100 Aveyronnais, au diapason de l’adhésion nationale puisque l’on dénombre près de 6 millions de DMP à travers le pays. Pour rappel, le DMP a vocation à centraliser l’ensemble des données médicales (prescriptions, documents d’imagerie médicale, etc.) et n’est accessible qu’au patient et aux acteurs de soins. C’est le patient qui définit quels seront les professionnels de santé qui pourront accéder à son dossier.
Dans le département, 61 % des 24 100 DMP ouverts l’ont été dans des pharmacies. Il est par ailleurs possible d’effectuer la démarche (gratuite) sur internet (pour 18 % des adhésions aveyronnaises) ainsi que dans les accueils des CPAM et MSA ou, depuis peu, auprès des infirmiers.
Outre le fait de permettre aux praticiens de gagner du temps, d’éviter la redondance des soins et d’avoir l’ensemble des données sous la main, le DMP présente plusieurs intérêts : lorsqu’un médecin cesse son activité, les données de sa patientèle sont sauvegardées et transmises à un éventuel successeur. De plus, le dispositif permettrait, selon le directeur de la CPAM Aymeric Séguinot, d’améliorer le temps de prise en charge aux urgences de 15 à 20 minutes.
Pour s’inscrire, rendez-vous sur le site www.dmp.fr ou dans les accueils CPAM et MSA. Une application sur mobiles et tablettes est par ailleurs disponible.
 

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