Villefranche-de-Rouergue : Jean-Sébastien Orcibal pour une politique en direction des jeunes

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  • Jean-Sébastien Orcibal entouré d’une partie de ses colisitiers chargés du domaine de l’éducation.
    Jean-Sébastien Orcibal entouré d’une partie de ses colisitiers chargés du domaine de l’éducation. - MCB
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M.-CH.B.

Jean-Sébastien Orcibal veut insuffler une véritable politique à destination des jeunes car "le but c’est de les retenir sur le territoire".

Et ça commence dès le plus jeune âge en remettant en place une cantine sur le Villefranchois avec des circuits de proximité alors qu’actuellement les repas arrivent tous les matins de Rodez. Cela semble simple, "au moment des appels d’offres, il suffit de mettre une classe carbone afin de privilégier les entreprises du territoire". La complexité des réservations des repas à la cantine semble embarrasser nombre de parents d’élèves, aussi une plateforme informatique serait facilitatrice. Sur le long terme, Jean-Sébastien Orcibal souhaite mener une réflexion sur une cuisine centrale qui serait intergénérationnelle et servirait donc des repas aussi bien aux écoles qu’aux maisons de retraite et proposerait des portages de repas à domicile. La liste "Osons pour Villefranche" souhaite également créer une classe passerelle, à l’école Pendariès dans un premier temps. "Il s’agit d’une sorte de lieu de transition pour les enfants de 2 ans, entre la maison et l’école, afin qu’ils s’adaptent progressivement aux apprentissages s’ils n’ont pas été en crèche", détaille Martine Razavi, professeur des écoles. "Ça répond au problème de l’accueil des 2 ans et ça permet aussi de donner une meilleure égalité des chances", surenchérit Jean-Sébastien Orcibal. De son côté, Patrick Pezet, directeur de l’atelier technologique du lycée Beauregard, parle de la création d’un campus des métiers et de l’agroalimentaire, en lien avec le PAT, afin de proposer un véritable parcours de formation en réponse aux entreprises locales. Un lieu est également envisagé pour loger les étudiants autrement qu’en internat comme à l’heure actuelle. "Un lieu où ils pourraient vivre ensemble en centre-ville". Et pour garder la jeunesse à Villefranche, une Maison des jeunes citoyens, animée par un médiateur local, verrait le jour place de la Liberté afin qu’ils puissent s’y rencontrer mais aussi y être consultés afin d’amener des idées. "Il faut donner une place importante à notre jeunesse au sein de Villefranche", insiste Florence Serrano, éducatrice spécialisée. Un nouveau revêtement pour le city park et une salle intergénérationnelle au Tricot compléteraient ce dispositif. "Il s’agit d’un dossier réaliste et chiffré", précise le candidat Orcibal.

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