Espalion : à la découverte des monuments au cœur de la cité

  • Le Pont Vieux reste l’un des emblèmes de la cité.
    Le Pont Vieux reste l’un des emblèmes de la cité. repro cpa
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Centre Presse Aveyron

En cette période de vacances, la découverte des monuments de différentes époques qui se cachent au cœur de la cité, permet de belles promenades.

Pour les vacanciers, mais aussi bon nombre d’habitants de la région, des promenades insolites peuvent surprendre, par la richesse du patrimoine local. Monument le plus célèbre, le Pont Vieux est construit en grès rose. La date de sa construction est difficile à situer. Néanmoins, un parchemin de l’abbaye de Conques atteste de son existence en 1060. Maintes fois remanié, il a été longtemps doté de trois tours, d’une vingtaine de boutiques, et d’un pont-levis.

Le seigneur de Calmont prélevait un droit de péage dont le bénéfice devait être affecté à l’entretien du pont. Interdit à la circulation, il est encore aujourd’hui le lieu de passage des troupeaux transhumant vers l’Aubrac, le dimanche autour du 25 mai.

Entre le bas de la rue Droite et le Pont Vieux, la place du Griffoul était la place principale de la ville, et accueillait le marché où passaient les acheteurs, ainsi que le trafic de marchandises.

La fontaine (griffoul en occitan), constituait l’un de ses principaux ornements. Son eau était captée au pied de la butte de Calmont. La place, sans doute pavée autour de la fontaine, était bordée de maisons dont plusieurs au moins étaient séparées de la place par une allée couverte d’arcades.

Au centre se trouvait une halle avec une pierre servant à mesurer le grain. Cette place a été profondément modifiée depuis l’époque médiévale, avec notamment la construction du pont neuf, la destruction des maisons du bord du Lot et la réalisation de l’actuel quai Henri Affre.

Sur la rive droite du Lot, entre les deux ponts on peut admirer les anciennes tanneries ou "calquières" : de pittoresques maisons aux balcons de bois ou encorbellement. Les pierres plates, en saillie, dites gandouliers servaient à laver les peaux. Leur disposition en escalier permettait l’immersion des peaux quel que soit le niveau de l’eau.

Le cuir représentait encore, au début du XXe siècle, une activité industrielle majeure de la ville. Elle a depuis disparu, mais le site conserve tout son attrait et nombreux sont les visiteurs qui prennent des photos de ces maisons qui surplombent la rivière.

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